C’est votre droit de vous satisfaire de la manière dont les syndicats se sont manifestés sur cette affaire. Le problème, c’est que je n’en ai pas entendu un seul qui cadre juridiquement l’affaire, ce qui est le seul poin tqui importe ici !
Mettez-vous donc à la place du professeur qui se voit voué aux gémonies par une administration qui le condamne d’avance ou c’est tout comme ! Elle a pris une mesure de suspension conservatoire ! Aux yeux de l’opinion, cela vaut quasiment condamnation ! Si ce n’est pas le cas, qu’elle commence par respecter la loi sur la protection statutaire : qu’elle lui conseille de demander cette protection s’il ne l’a pas fait et qu’elle la lui accorde !
Quant aux syndicats, rien d’étonnant ! Les droits de la personne sont désertés par les syndicats depuis quasiment 25 ans ! J’en parle en connaissance de cause.
Face à une campagne médiatique qui "désinforme" l’opinion, il ne s’est pas trouvé un syndicat pour faire entendre les droits du professeur attaqué :
1- Le droit à la protection de la collectivité publique ;
2- Le droit coutumier de correction.
Ces deux données ne préjugent en rien de l’avenir. Mais si on ne les présente pas à la réflexion de l’opinion, on obtient ce qu’on observe sur ce fil : chacun y va de son commentaire moral et philosophique, en jouant même au juré populaire, et en méconnaissant une législation qui, heureusement, balise ce type de conflit.
C’était à un syndicat de le faire ! Je constate qu’il n’y en a pas un pour le faire ! C’est très grave ! Mais c’est l’habitude !
Vous appelez ça faire une fixette ? Oui, s’il s’agit de rappeler que la dignité d’un syndicat est de défendre les droits des membres d’une profession autant que les droits de la Personne. Désolé de vous décevoir ! Paul Villach