Nous le savons tous et pas seulement à Marseille, il vaut mieux être mort que vivre sous le joug d’abominables Dictateurs. Les 1 000 000 d’Irakiens décédés malencontreusement lors de la dernière campagne de pacification occidentale ne pourront pas dire le contraire et je suis certain qu’ils nous en sont pleinement reconnaissants. C’est juste que l’émotion ainsi qu’une légère raideur cadavérique empêchent qu’ils pussent exprimer pleinement leur gratitude.
Les armes nucléaires ont un très mauvais effet sur la santé et nous pouvons remercier les Etats-Unis pour en avoir apporté la preuve scientifique grâce à une large étude épidémiologique entreprise sur la population Japonaise.
Hors c’est bien connu, les dictateurs arabo-musulmans sont réputés pour remettre en cause les plus évidentes conclusions scientifiques en voulant systématiquement procéder à leurs propres essais.
Cet illogisme atavique des Arabes nécessite que nous intervenions préventivement pour garantir que seuls les grands pays scientifiques puissent continuer à mener des recherches dans ce domaine. Qui mieux que la coalition occidentale, pouvait, avec cette esprit cartésien qui nous caractérise, user avec tant de parcimonie de munitions à uranium enrichi sur le champs de bataille Irakien ?
Cette clairvoyante démonstration de rationalisme valait bien une petite guerre.
Aussi quand les EU d’Amériques (enfin leurs représentants) annoncent qu’ils ne rejettent pas l’idée d’une intervention nucléaire préventive en Iran. Il faut bien y voir la plus légitime des préoccupations d’ordre scientifique. Car nous manquons cruellement de données sur les effets des récents développements de l’arsenal nucléaire atlantiste.
Alors oui, nous voulons bien que les Arabes participent au progrès mais seulement comme cobaye et dans notre infinie bonté ils auront aussi droit à un sandwich pour contrebalancer la légère anémie passagère qui pourrait en découler.