Seb, j’ai reçu mon lot de baffes et je peux vous assurer que mon fils et ma fille savent ce que signifie ce mot.
Pour moi, il n’y a qu’un seul précepte incontournable : l’autorité doit être respectée, même si elle a tort !
J’ai déjà eu l’occasion de d’indiquer à mon fils (ma fille est exemplaire, quelle tristesse !) que quoi qu’il arrive, je ne remettrai pas en cause une punition donnée par un enseignant, qu’elle soit juste ou injuste (ou en tout cas perçue comme telle). Le reste, c’est une affaire qui regarde l’enseignant et moi, et je me sens en droit de lui dire ce que je pense de la pertinence de sa réaction si le besoin s’en fait ressentir.
Donner à croire que l’on peut négocier avec ce principe de l’autorité ne peut que conduire à remettre en question l’autorité elle-même.
Je suis peut-être un vieux con, mais je crois qu’il existe des principes qui ne peuvent souffrir d’exceptions, celui-ci en est un.
Maintenant, la question de savoir si l’enseignant a eu raison ou tort reste ouverte, je soutiens, moi, que ce débat n’aurait jamais du passer la porte du collège et n’arriver sur le bureau d’un magistrat qu’avec des motifs justifiant l’intervention d’icelui !
Tiens, ça me fait penser à José Bové à sa grande époque ! Sous prétexte que son combat est utile, on devrait l’autoriser à saccager le bien d’autrui !!! Ben elle est belle la morale de l’histoire, non ? Il est beau le message pour les jeunes, allez leur expliquer après que c’est pas pareil , que José il avait le droit de foutre en l’air le MacDo mais que lui, cramer la voiture du voisin, il a pas le droit même si le voisin est un sale con qui fait rien que de l’embêter !
Nom de nom ! au pensionnat tout ça, et service militaire pour tout le monde et pas 12 mois, hein !!!
Bon, OK, je pars en sucette...Allez, je me calme.