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Commentaire de eric

sur Une socioéconomie de la prostitution et du strip-tease


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eric 4 février 2008 11:40

Vivement intéressant, notamment l’idée qu’il existe pour les impétrantes des aspects positifs au mac et que les maisons offrent des protections que n’ont pas les individuelles.

A ce sujet tout à été dit par Audiard dans son film "Un grand seigneur".

Quid de l’état de la recherhce chez nous ?

Les recherches de l’université du Mirail à Toulouse voient la responsabilité de la prostitution dans l’élite libérale ultramondialisée, la culture Mac Donald et bien sur Chez Sarkozy (" on connait les liens entre la mafia, l’extrême droite et la droite...."

Les chercheurs semblent se passionner à prouver qu’il n’y a pas de vrai différence entre exploitation capitaliste, prostitution et mariage traditionnel ( voir leur congré de 2000)

"De plus, le fait d’être contraint-e de donner son salaire, les produits de son travail à un homme, ne se limite pas à la prostitution. Faut-il considérer tous les hommes mariés dominants, ceux qui s’attribuent et s’approprient les produits du travail domestique des femmes (mais aussi les services sexuels), ceux qui captent tout ou partie du salaire de leur conjointe… comme des maquereaux ? En quoi le proxénétisme se distingue-t-il du mariage traditionnel ? Et qui décide que la situation est différente ? Les hommes qui légifèrent, ceux qui sont chargés de faire appliquer les lois ?

 

Surtout, ils cherchent à trancher dansla grande controverse qui déchire "le camp progressiste".

Etant admis que vendre son corps ou sa force de travail c’est sensiblement la même chose, il faut savoir si la prostitution en son état actuel est surtout inadmissible :

- parce que "des hommes, voir des capitalistes s’adjugent une part excessive de la plus value du traveil sexuel reflétant un rapport de classe et de domination de genre"

- Parce qu’il "existe une très forte inégalité entre l’offre pour les hommes et l’offre pour les femmes. La prostitution devenant acceptable quand il y aura autant de prositutés hommes que femmes".

Face à ces considérables enjeux idéologiques, on comprend bien pourquoi le sort concret et la réalité de la vie de ces dames tout comme la question de savoir, si c’est une profession comme une autre, pourquoi on ne la souhaiterait pas pour sa propre fille, soient de peu de poid dans leurs recherches.

Je n’ai rien trouvé sur une éventuelle discrimination positive,mais gageons que vu le reste, ils y verraient une solidarité du sous prolétariat exploité plus qu’une segmentation marketing du marché visant à faire payer plus celui aui est plus riche pour l même prestation.

 

 


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