@ Calmos
"Résumons.....
Mitterrand le grand patriote participe au déclanchement de la guerre d’Algérie.......apré s avoir participé à celui de la guerre d’Indochine "
Les "évènements" appelés plus tard Guerre d’Algérie, ont débuté à la Toussaint 1954, par une série d’attaques "terroristes" ...
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19541101
... menée par le tout jeune FLN, soucieux de son entrée en scène comme mouvement activiste et de prendre ainsi la tête des autres fractions (MNA, etc..) apparaissant alors comme "trop molles".
http://www.el-mouradia.dz/francais/symbole/textes/1nov54.htm
Mitterrand, en tant que ministre de l’Intérieur, a produit les déclarations citées plus haut dans le but de justifier une répression d’ampleur.
Il n’a pas, comme vous le plus-que-résumez hâtivement "déclenché la guerre"...
Ce que vous nommez "Droite", à savoir le gouvernement de Gaulle survenu à la faveur du "coup d’état" du 13 mai 1958, sous la pression d’une droite extrème qui comptait sur lui pour le maintien de l’Algérie au sein de la liste des départements français et qui, toujours selon vous "arrêta la guerre" en signant les accords d’Evianne le fit pas pour, toujours selon vous "réparer les dégats d’une politique de gauche patriotique".
De Gaulle se "débarassa" de l’Algérie devenue trop coûteuse pour s’offrir l’indépendance stratégique d’une "force de frappe" qui était sa vision personnelle de stratège...
http://home.worldonline.dk/nicolas/Opg-fr-udr.PDF
Ce que vous nommez "gauche" et qui ici se résume au SFIO, était un parti aussi "révolutionnaire" que l’est le PS actuel, animé d’une idéologie devenue tellement ambigue qu’une partie de ses cadres de vitrine s’est ralliée sans difficulté au sarkozisme.
http://www.city.londonmet.ac.uk/langstud/politics/SFIO.htm
Quant à la guerre d’Indochine, relisez vos manuels. La souveraineté du territoire avait été rendue au peuple vietnamien en 1945 par l’occupant japonais peu avant son départ et lorsque Leclerc y fut envoyé pour préparer la reconquête, la SFIO n’était pas au pouvoir. De plus, celui qui négocia les accords de Genève - Pierre Mendes France - n’était pas une personnalité que l’on peut classer à droite..
"Dire n’importe quoi pour occuper le terrain" : le sarkozisme serait-il contagieux ?
gAZi bORat