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Commentaire de Paul Villach

sur Après la gifle du professeur, la claque du Premier ministre !


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Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 14:49

Connaissance très approfondie de la stratégie politique ! Bravo ! Apprenez-en tout de même quelques rudiments :

1- un Premier Ministre n’a pas pour habitude de venir désavouer la gestion d’une affaire dont un ministre a la charge : c’est la crédibilité de son ministre qui est en jeu et aussi la sienne propre s’il continue à garder sa confiance à un tâcheron dont il doit venir réparer les fautes, alors qu’il a mieux à faire.

2- Il faut une raison impérieuse pour qu’il en soit réduit à monter au créneau et à devoir condamner de bout en bout ce qui avait été fait, quand on connaît tout l’arsenal d’astuces dont il dispose pour sauver la mise du coupable (je parle du ministre !) : en l’occurrence, des dégâts ont dû être mesurés par sondages dans l’opinion publique. Il n’est que de voir, à titre purement indicatif, les 90% de lecteurs favorables à la présentation juridique de l’affaire par mon article : "Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction".

3- Si vous n’appelez pas ça une claque et un désaveu majeur, je ne sais pas ce qu’il vous faut. En somme, M. Fillon a signifié publiquement à son ministre : vous vous êtes conduit comme un incapable dans une affaire limpide et simple à traiter ! Vous êtes en train de m’aliéner l’opinion publique par cette sinistre pantalonnade.

4- Pourquoi le ministre s’est-il montré aussi incapable ? Mon article fait référence à une longue et détestable tradition de l’Éducation nationale. Se peut-il que le Premier Ministre en ait sifflé définitivement la fin ? On verra. En tout cas, ça commence bien ! On a assisté à un renvoi dans les cordes d’un inspecteur général déguisé en ministre incapable de comprendre que ce type de problème ne peut être traité qu’en le cadrant juridiquement, et non par les fantaisies et le mépris habituel de l’administration envers les professeurs. Paul Villach


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