Si, si, c’est méritoire de démonter une par une ces absurdités. Par exemple pour :
* 10. Mobiliser tous les acteurs pour l’emploi des jeunes et imposer à toutes les entreprises et collectivités publiques de présenter chaque année un bilan de la diversité par âge, par sexe et par origine.
Vous avez écrit :
À peu près vide de sens et dénué de portée, au regard du besoin de "décisions fondamentales"...
ce qui est exact et traduit en même temps un grand effort sur soi-même pour ne pas éclater en sanglots et écrire "Mon Dieu, quel tissu de conneries !". J’admire ce flegme et ce self-control, somme toute très gentleman. Je n’aurais pas résisté. Tiens, d’ailleurs, c’est fait. Et j’aurais peut-être ajouté que créer une obligation de paperasse supplémentaire pour toutes les entreprises me semblait un moyen révolutionnaire mais so typically french de libérer la croissance (en français dans le texte).
Il me semble qu’un moyen plus direct de libérer les énergies serait de programmer un logiciel à pondre des rapports de commissions, et de mettre les commissaires (ou commissionnaires en l’occurrence) à quelque chose d’utile, comme définir le thème des commissions suivantes et valider le compte-rendu de la réunion préparatoire à l’ébauche de l’ordre du jour.
Pour ce qui est du Modem, il me semble avoir mis à l’époque essentiellement l’accent sur le niveau d’endettement des collectivités publiques, ce qui n’est pas en soi un diagnostic, et encore moins une solution. Mais je ne serais pas vexé de m’être trompé.