Rendre à César ce qui est est à César où aux hiérarques de l’Éducation Nationale leurs mérites (si légers soient-ils)
En janvier 2005 ,journée de commémoration de la libération d’Auschwitz, un bac blanc de français fut proposé aux élèves d’un collège de Nîmes : il était demandé aux élèves de corriger les fautes d’orthographe d’un condamné à sa famillle et, en guise de sujet de rédaction, d’écrire une requête demandant au général la premission de fusiller lesdits « insoumis ». À l’exception d’une professseure, ce sujet n’a scandalisé ni les professeeurs orgainsateurs ni le chef d’établissement inculte qui était forcément au courant de l’intitulé du sujet ni les fédérations de parents d’élèves FCPE et PEEP qui ont, en conseil d’administration, apporté publiquement leur soutien à cet infâme sujet. Aucun syndicat enseignant n’a protesté (il faut dire qu’ils étaient soumis à un problème éthique et non à une sempiternelle demande de moyens).
Sollicité par un professeur au nom d’une association de défense des droits de la personne, le ministre de l’Éducation Nationale Fillon a été le seul à reconnaître publiquement que le sujet était contestable.
On rappellera pour mémoire l’attitude moins digne de voyous d’autres ministres (toutes tendances cofondues) :
- Claude Allègre disant qu’il soutenait les élèves contre les professeurs,
- Jack Lang apportant son soutien chez Fogiel (ah qu’il aime les caméras de télévision) à un élève condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir traité un policier d’enculé (cette sacro-sainte liberté d’expression).
- Gilles de Robien, suite à la tentative de meurtre dont a été victime Karen Montet-Toutain, déclarait au JT l’ouverture d’une enquête tout en affirmant que l’administration n’était pas coupable.