Justement, les études sociologiques/statistiques mettent en évidence que la bourgeoisie (haute, et de diplômes) pratique l’entre soi. On nous rabat les oreilles sur une compétition vivifiante, mais jamais les classes supérieures qui prônent ce principe pour les autres ne l’acceptent pour eux.
Pour être concret : ce n’est pas les gamins qui ont les meilleurs notes qui vont dans les rallyes, mais ceux dont les parents sont dans la bonne tribu.
Autre chose encore, ça n’étonne personne que tous les métiers doivent être en concurrence pour le sacro saint principe du libéralisme du haut patronat, mais que les postes de patron dans grandes entreprises échoient avec le succès que l’on connaît par des mécanismes de cooptation à nos élites : Serge Tchuruk, Bouton, Lagardère, Alain Minc .... Tous de grands libéraux, soit disant géniaux.
Sachant qu’aux états unis ils ont montrés que la différence en terme de résultat entre un patron médian et un grand patron c’est 0.14% de mieux en CA, pourquoi payer si cher des patrons dont les mérites ne sont pas prouvés ? Pourquoi si on délocalise les emplois ne recruterait-on pas des majors de promo de MBA de pays francophones bien moins cher (Canada, Vietnam, Maroc, Côte d’Ivoire, Inde (Pondycherie) ... ?
La différence entre l’élite, et la vulgate, c’est l’asymétrie de pouvoir, un député peut changer plus aisément notre comportement en votant une loi, que nous en signant une pétition, c’est justement parce que les "élites/médecins/experts" ont plus de pouvoirs que la moyenne, que leurs torts sont en proportions.
C’est un peu comme les vieux qui se plaignent de la jeunesse qu’ils ont éduqué, formé, et inspiré en montrant -je suppose- le mauvais exemple.
Un peuple qui serait merdique serait l’expression de dirigeant merdique. Une jeunesse merdique serait le reflet d’une génération qui l’a précédé merdique.
Avec de grands pouvoirs, viennent de grandes responsabilités, notamment celles d’assumer.