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Commentaire de Paul Villach

sur Après la gifle du professeur, la claque du Premier ministre !


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Paul Villach Paul Villach 11 février 2008 09:37

@ Claude

C’est entendu que les journées d’émeutes de mai 68 sont retenues comme le basculement d’une époque à une autre, même si les idées brandies alors ne sont pas nées par génération spontanée : elles se frayaient un chemin depuis quelques années. Et c’est dans les années 70 qu’elles ont modifé le mode de vie sous la présidence de V. Giscard d’Estaing !

En mai 1968, j’étais à Sciences Po à Paris, avec chambre à la résidence d’Antony où des étudiants "révolutionnaires" avaient manifesté dès 1966 pour obtenir le droit d’aller dans les chambres des filles à toute heure. Je vivais chichement avec une bourse du COPAR (Comité des Oeuvres Parisiennes) : j’aurais bien aimé "jouir sans entraves", mais je n’en avais pas les moyens ; mes premières entraves étaient d’ordre économique.

C’est pour ça que j’ai vécu les journées parisiennes en spectateur : je ne voyais pas où ces manifestations voulaient aller. Mais je crois que personne alors ne le savait, jusqu’à ce que la lévitation idéologique finisse par s’ accompagner d’une gravitation plus prosaïque autour des pouvoirs, Geismar, un des leaders de mai 68, devenant plus tard inspecteur général de l’Éducation nationale... Et nous en sommes là aujourd’hui. Paul Villach


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