Quand Bayrou proposait l’ouverture avant la présidentielle c’était risible quand ce n’était pas anti-démocratique (sic) ;
Quand Sarkozy débauche à tout va une fois élu c’était merveilleux ; beaucoup moins ces derniers temps et encore moins après les municipales, de nouveaux débauchages sont promis au grand dam des lécheurs de pompes ;
Quand Bayrou perd des papillons attirés par le pouvoir et le bling-bling, il en devient un despote infréquentable contrairement au Sarkozy nickel de naissance ;
Quand Sarkozy voit des dissidences un peu partout (malgré verrouillage interne de l’ump) mais non relevées par l’auteur c’est Bayrou qui baise (ai-je bien compris ?) de Sarnez, ceci devant expliquer cela, je suppose. L’auteur a tenu la chandelle sous le balcon, il en atteste. On l’a échappé belle : c’aurait pu être Martinon ! "On" vous expliquera que Ségolène en est verte de jalousie. Attaquons Bayrou de l’intérieur : son couple n’ayant encore jamais été mis sur la place publique, ce qui nous change de Sarko et ses Joséphine-Jackie. L’auteur a des preuves : il a vu un texto, il était dans les cabinets au moment crucial, mieux il a surpris l’accolade appuyée (donc suspecte) sur une estrade.
Faut bien trouver un bouc émissaire aux 39% d’opinions encore favorables à Sarkozy. 52% pour Bayrou (à peu près stable depuis mai 2007).
39% ça fait quand même un paquet de défections umpistes, la Cour s’affole mais que fout Carla ? Absente en Guyane, elle a un cd sur le feu, mais la Reine d’Angleterre ça la botte, elle ne devrait pas rater l’image planétaire, forcément à son avantage parmi les rombières du protocole.
(Puisque ce n’est pas la faute du Chef,) ce ne peut qu’être la faute à Bayrou clame le choeur des esclaves.