@ Claude.
Merci pour vos interventions et votre bon sens.
Pour ma part, j’ai 3 grands enfants que j’adore, chéris et idolâtre, tous nés du même papa dont je suis aujourd’hui séparée mais qui reste très présent pour ses enfants.
Ces 3 enfants, je les ai eus sous pillule pour le premier, sous stérilet pour le deuxième, sous pillule ET stérilet pour la troisième... Pour me charrier, les copines disent que je tombe enceinte en empruntant une brosse à dent... C’est un fait...
Aussi, malgré l’enthousiasme du papa à chaque annonce de grossesse, j’ai dû me résoudre à recourir à l’ avortement , et j’écris bien "avortement", et pas "IVG", parce que le V de "volontaire" me gêne.
Ces interruptions étaient- elles réellement "volontaires" ? Bien sûr que non !
Les considérations économiques et la pression sociale y sont pour beaucoup.
On m’aurait donné les moyens d’élever 10 gosses, j’aurais dit banco !
On considère trop souvent l’avortement comme un confort. C’est vrai que j’en ai vu des femmes qui avortaient en décembre pour pouvoir entrer dans leur combinaison de ski en février. Mais ça aussi, c’est de la pression sociale !
N’empêche qu’à 47 balais, avec sous les yeux ces merveilles- c’est la môman qui parle !- que sont mes enfants, je porte encore le deuil de ceux qui ne sont pas nés, parce que ce n’était pas le moment, parce qu’on pouvait pas assumer, parce qu’on avait pas les moyens...
Cellules, embryons, foetus... Peu importe comment on les appelle : ils sont bien présents, ces petits fantômes, dès lors que notre esprit leur a donné vie.
Que chaque femme puisse choisir, réellement choisir, à quoi ou à qui elle donne chair.
Les faits divers tragiques le prouvent : une femme est capable de nier un enfant jusqu’à le tuer. Elle est aussi capable de le faire vivre s’il n’est pas né.
Laissez -nous le choix, comme disent les enfants : "pour de vrai".