« …à moins que tous vos ascendants n’aient vécu sous cloche, pendant des siècles, dans le fin fond d’une vallée reculée des massifs montagneux... vous êtes un "sang mélé"... »
Sang mêlé ! Généralement, ce sont les Nazis qui se repaissent de ce genre concept. Je ne connais plus personne qui s’y référe sérieusement. Ces histoires de sang ne veulent rien dire du tout.
Ce sont les structures mentales et les références culturelles qui font les différences entre les peuples. Lorsque ces différences sont faibles, l’assimilation – et non pas l’intégration – se fait sans difficultés, mais plus ces différences sont importantes, plus l’intégration – et non pas l’assimilation – est difficile. Elle peut même, dans les cas extrêmes, être impossible
« ...quand aux français de "souche", cela n’existe pas »
Cette affirmation, récurrente dans le discours "progressiste", est aberrante ! Un Français n’est pas un Allemand, un Italien, un Belge, un Espagnol ou un Anglais à bèret basque et baguette de pain.
Il se distingue des Allemands, des Italiens, des Belges, des Espagnols et plus encore des Britanniques de souche, par une manière d’être, par des façons de penser, de réagir, par des habitudes culturelles, par des comportements… C’est ce qui constitue son identité.
Et cela existe depuis fort longtemps. Je vous renvoie aux premières lignes de « L’Ame des peuples », d’André Siegfried (1950) : « « Il y a dans la psychologie des peuples, un fond de permanence qui se retrouve toujours. Nous sommes encore, par combien de traits, semblables aux Gaulois nos ancêtres, et les caractéristiques que Tacite notait chez les Barbares ou les Juifs de son temps, sont encore reconnaissables dans les Allemands, les Israéliens d’aujourd’hui. »
Et bien, le Français « de souche » est celui qui est dépositaire de ce « fond de permanence » ! Et ils sont encore majoritaires dans ce pays. Pourvu que ça dure !