Bonjour à vous.
Je ne suis pas journaliste, ni ecrivain.
Des journalistes , j’en ai cotoyé longtemps professionellement. mais ne faisant pas parti de la profession, je me garderai bien de juger le travail de ces ex collegues...
Un chose me choque néanmoins dans cet article qui tente de donner une definition du bon et/ou du mauvais journaliste.
Un mot est absent.
Un terme particulièrement lié selon moi à la conception même de journalisme.
A son rapport au monde, à son lecteur, à son travail, à sa déontologie.
Un mot qui justifie l’existence même du journalisme.
Le fait.
Je comprend parfaitement votre point de vue, le respecte voire le partage mais j’ai du mal a saisir comment on peut parler de journalisme sans son rapport au fait, au factuel.
Cela me rappele l’oeuf et la poule... A priori le fait crée le journalisme mais il semblerait qu’aujourd’hui, le journalisme cree le fait (ou evite justement que ce dernier soit connu en se gardant bien d’en parler)
Vous semblez plus parler ici des journalistes type interviewers, micro trottoir, voir biographie.
Mon plus gros probleme avec le journalisme actuellement est pourtant definitivement son rapport au factuel.
La façon dont il choisit de traiter tel ou tel fait, quelle importance lui donner, quelle tournure prendre, quel angle, ceci merite t il qu’on s’y interesse, etc...