Oui, Bernard Dugué, on vit un moment assez suréaliste, politiquement !

Voilà un gars qui pendant sa campagne nous parlait de la croissance, qu’il irait chercher avec les dents, du chomage qui diminurait grâce à une croissance retrouvée et des réformes structurelles du doit du travail, (travailler plus pour gagner plus ! ) du pouvoir d’achat (je serais le président du pouvoir d’achat ! ) ect...

Une majorité de français ( 53 %) y on cru.

Après quelques épisodes riches en dérives sentimentalo (menthe à l’eau  ! ) médiatiques qu’avons nous vu ?

Dans l’urgence : 

• un bouclier fiscal dont on se rend compte aujourd’hui que l’urgence en était nécessité par le fait que cette réforme ne serait plus possible aujourd’hui mais dont les effets sont plutôt favorables au bien nantis qu’aux vrais pauvres,
• l’imposition de la lecture d’une lettre-testament de Guy Moquet dans toutes les écoles ? 
• l’allègeance incompréhensible pour la plupart des français à la politique va-t-en-guerre de G.W. Bush,
• des félicitations mal-venues à Poutine...
• une demande adressée à Bruxelles pour demander le report de la date du retour à l’équilibre budgétaire,
• la suppression de la pub dans l’audio-visuel public...comme si tout le monde n’attendait que ça !
• ...

Et aujourd’hui, après quelques autres épisodes médiatico-sentimentaux et beaucoup de bla-bla et tandis que la plupart des problèmes objets ses promesses se sont plutôt agravés depuis son élection, qu’est qu’il nous sort  ?  : Son truc sur le devoir de mémoire pour les enfant de CM2 !!! 

Alors là je crois qu’on est dans le délire : ou bien ce type perd ses bas, ou bien il est incompétant. Dans les deux cas, les français qui ont voté pour lui, se sont fait rouler par ses promesses verbales, et on comprend mieux le pourquoi du rassemblement après l’appel de Marianne dont il est question ici.

Mais ce que je crains pour plus tard, c’est une crise majeure du pouvoir politique si ces capricieuses incohérences se pousuivent et la vraie question que je me pose est de savoir si ce type pourra finir son mandat : je le vois mal barré, et nous avec...

Bien à vous.