REPONSE : parce que les producteurs dans le système marchand perverti sont non seulement sous-payés mais aussi déconsidérés gravement. Qu’il s’agisse de legumes ou de clous et vis, c’est la même chose : la transformation d’une carotte de jardin en plat cuisiné ou d’un morceau de fer en soc de charrue ne payent plus, ce sont les intermédiaires qui s’octroient indûement les bénéfices au propre comme au figuré, et que dire des collatéraux de notaires, avocats et autres "serviteurs" d’un système tellement corrompu qu’il devient désormais quasi impossible d’y remédier ? La valeur ajoutée en tant que transformation d’un brin de laine en pull ou autre, en y ajoutant les frais parasitaires de marketing forcené et de distribution en cascades trop nombreuses, devient tellement stupéfiante qu’elle paralyse la raison comme le ferait le regard d’un serpent fixant une souris (sic). Le communisme et le capitalisme sont des devoyances qui nous ont amenés là de façon sournoise et immorale l’un comme l’autre.
Je plaide pour la restauration d’un profit supérieur aux artisans, maraîchers, petits et moyens industriels, paysans et cela au detriment des "administrateurs-racketeurs de tous poils", des trop nombreuses caisses spéciales exanguino-transfuseuses bardées de directeurs multiples, des organismes d’aides qui se servent d’abord et avant tout : et s’il en reste (quand c’est vrai)..., ne parlons pas de ces mêmes organismes qui préfèrent traiter un dossier de 100 M€ plutôt que 100 dossiers de 1M€, c’est tellement plus facile !!!
J’arrête là ma (violente ?) diatribe, pour vous laisser la parole....
PS. le sujet est tellement vaste que les exemples ci-dessus ne sont pas forcément les + pertinents ?