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Commentaire de brieli67

sur Devoir de mémoire : la Shoah des Tsiganes


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brieli67 20 février 2008 15:38

Sur la commune d’Ensisheim, dans le Haut-Rhin, qui compte environs 6700 habitants, quatorze caravanes étaient installées sur un terrain communal, sans autorisation. En l’absence des occupants, le 11 janvier 2006 le maire UMP, Michel Habig, y a mis le feu, en présence, et avec l’aide, de six gendarmes, et de neufs agents municipaux.

http://www.casepassecommeca.com/+Nettoyer-les-quartiers-insalubres+.html

 

La destruction de biens par des substances enflammées, est un délit puni théoriquement d’un maximum de 10 ans de prison et de 150 millions d’euros d’amende. La commune alsacienne est supposée construire cette année une aire d’accueil pour les gens du voyage, et sortir ainsi de l’illégalité.

 

Michel Habig ancien député RPR président de la Chambre d’Agriculture du 68 vic-président du Cobseil général 68

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/trombinoscope/VRepublique/Legis10/habig-michel-16021947.asp

six mois de prison pour le maire d’Ensisheim Michel Habig, 15-05-2006

Le tribunal correctionnel de Strasbourg a condamné lundi à six mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende Michel Habig, le maire d’Ensisheim, pour destructions de biens appartenant à autrui, en l’occurrence 14 caravanes délabrées, squattées épisodiquement par des Roumains dont certains étaient en situation irrégulière. Les quatre employés municipaux qui avaient aidé le maire ont été relaxés.

Le 11 janvier dernier, Michel Habig, soutenu par ses administrés, avait décidé de réduire en cendres un campement sauvage, insalubre, installé sur l’ancien carreau de la mine. Tout d’abord, les employés municipaux ont tenté de pousser les caravanes avec une tracto-pelle. Devant l’impossibilité, le maire décidait d’y mettre le feu en vertu de ses pouvoirs de police, le transport vers une décharge étant trop coûteux pour la commune.
Le maire a toujours expliqué "qu’il n’avait jamais agi pour des raisons raciales et ethniques, mais parce qu’il fallait prendre des mesures urgentes". Mais le parquet avait estimé que le maire avait agi en dehors de tout cadre légal. Il aurait dû intenter une action en référé auprès du tribunal de grande instance pour demander l’évacuation de ces caravanes.
Après la destruction du campement, seuls deux Roumains étaient venus rechercher des effets personnels et deux voitures avaient été mises en fourrière. Un arbre de la Paix a été planté depuis par une association de défense des Roms sur les lieux.

RAPPEL Loi de BESSON

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article303


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