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Commentaire de leréveur

sur Devoir de mémoire : la Shoah des Tsiganes


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leréveur 20 février 2008 17:20

Eh oui un fil de plus.

En ligne le jour où la presse annonce que les tueurs kmers rouge ne seront sans doute jamais jugés. Sans que l’on sache si leur crime porte sur 2 ou 3 millions d’êtres humains abattus. Comme aurait dit le borat gazouillant, c’est indécent de compter ; et donc on ne sait pas à un million près.

L’auteur parle de l’unicité de la shoah : redisons que ce qui fait le caractère unique de l’industrie de mort mise en place à la réunion de Wahnsee, est l’assassinat de la communauté élue de Dieu.

La boite de Pandore de ces discussions sans fin fut ouverte en juillet 95 par un président aussi pusillanime que l’actuel. Il faut relire son discours sur la raffle du Veld’hiv et ses accumulations d’ignominies contre son pays, La France.

La mémoire ne touche que ceux qui ont été atteint dans leur chair.

Les autres se réfèrent à l’Histoire.

 

- L’Histoire demande que l’on juge les crimes du communisme avec la même mise en scène que le tribunal de Nuremberg. Un personnage peu connu arpentait les coulisses, un certain Andjez Vynchinski, procureur de Staline et premier tueur (officiel) de masse du XXème siècle. Il avait pour mission de circonvenir les alliés qui auraient pu se laisser emporter à mettre les soviétiques et les nazis sur le même plan ; sa mission fut un succès complet. A ce jour les 15 millions de victimes de Staline n’ont pas de mémorial.

 

- Le génocide des Arméniens fut connu quasiment dès son déroulement (voir le livre de Toynbee et les papiers de Churchill de l’époque) ; sa reconnaissance fut l’objet de débats scandaleux en France, 80 ans après.

 

- La réaction de Mme Veil est simplement révélatrice du profond malaise de la communauté juive devant la nième discussion ouverte sur un sujet où il faudrait laisser "les morts enterrer les morts". Ceux qui insistent dans ces opérations sont désormais au delà de l’indécence.

 

- Comme les mots n’ont plus de sens, le journal du soir de lundi faisait de la publicité pour le bouquin d’un ancien mao spontex (et son fils), aujourd’hui à l’ultradroite de Bush "nous sommes tous des juifs hongrois". Vraiment ? Comprenne qui pourra.

 

- Et comme on en est à insister dans le n’importe quoi, il est désormais relayé que le jeune Guy Moquet fut un résistant de la première heure. En oubliant que lorsqu’il se fait arrêter le 13 octobre 1940, il distribue des tracts dénonçant "des magnats d’industrie, tous qu’ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons ... ont trahi notre pays et l’ont contraint à subir l’occupation étrangère". Simple copie par un gamin de 17 ans de la propagande d’un PC alors allié des nazis.

 

- On voit très bien arriver l’étape suivante de la mise en accusation : "ce que les alliés savaient". Au moins cette question a-t-elle un certain sens. Car ce petit pays de France aurait dû savoir que les familles rafflées étaient envoyées à la mort alors que tous les grands chefs de guerre l’ignoraient. Plusieurs chercheurs soupçonnent que le seul à avoir été certainement au courant de la décision de la solution finale était Staline renseigné par Martin Borman, son agent selon des archives malheureusement non publiques. Qu’on les ouvre vite.

 

Sanglantes moissons ! (Robert Conquest)

 


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