ON a d’abord l’anglais et l’Afrikaans, présente comme langue des médias ou du business pour l’anglais, comme ancienne langue de l’Etat pour l’Afrikaans (surtout maitrisé par les plus agés).
Puis on a deux groupes. Le groupe Sotho est représenté par le seSotho, seTswana, sePedi. Ce sont en fait tros variétés d’un group très large étendu de Zambie (avec les Lozis) au Lesotho. Les variétés sont très proches l’une de l’autre, l’écart étant sans doute comparable au diverses variantes de catalan ou de hollandais. Mais chacune bénéficie d’un statu de langue nationale.
Le groupe Nguni, le long de la côte sud-est, comprend le Xhosa, le Zulu, le Swazi, et le Ndebele (plus le Ngoni, au malawi, zambie, tanzanie, et queques autres petites langues éparses au nord de l’Okavango, suite aux grandes migrations des années 1820. Si le Xhosa était comparé au Francais, le Zulu serait de l’Italien, et le Swazi du Gênois. Le Ndebele serait plus éloigné, disons du Calabrais.
Enfin, le Venda forme son propre groupe, il est composé de dialectes parfois sans intercompréhension, mais est extrêmement localisé. Le Tsonga fait partie d’une groupe plus grand, sur le sud du Mozambique.
Mais par exemple le Xhosa comprend 9 dialectes, dont certains sont des langues au même titre que le standard : l’intercompréhension est vraiment très limitées entre Xhosa standard et le Bhaca ou le Mpondomise par exemple.. L’image d’un continuum est mieux appropriée que celles de boites qui contirendrait des langues vraiment clairement définies.
A ces langues standard ou traditionnelles, il faut ajouter l’Iscamtho, son cousin le Tsotsitaal (pour les vieux...), ou encore quelques individus qui pourraient parler Shona, voire des langues San (langues à clicks, les bushmen
j’en ai vu !)