A Krokodil :
si l’article concernait l’Europe et sa politique des langues, vous preniez comme point de départ un certain nombre d’assomption sur ce qu’est une langue ou comment elle s’apprend. L’exemple africain démontre que les principes qui sous-tendent vos recommendations en la matière sont incorrects.
Comme je l’ai déjà dit, cette situation apparait doucement en Europe aussi. Et surtout, ce qui est important, c’est de saisir l’effet d’un tel plurilinguisme sur un individu en terme d’apparentissage : la gymnastique intellectuelle nécessaire pour parler 10 langues (mieux d’ailleurs que ce que Esperantulo semble penser) est la clé ici, lorsqu’on prétend harmoniser la communication entre les peuples.
Je pense que la fascination de l’écrit développé en France (qui ne s’ait jamais fait traité plus bas que terre pour quelques fautes d’orthographe, cf. posts précédents ?) est pour beacoupdans le niveau déplorable des francais en langues étrangères. ON apprend en France à "voir" les langues, pas à les "entendre"... MAis je ne développe pas.
Alors je trouve un peu facile de dire "on parlait d’Europe, l’Afrique ca n’a rien à voir...". Non, on parle d’intercomprhension entre les langues, et une politique européenne va droit à l’échec si elle méconnait la réalité de comment ca marche non seulement socialement, mais psychologiquement pour les individus concernés.
Je comprends aussi cet attachement sans faiblesse à l’Esperanto, mais come je l’ai déjà dit, l’exemple africain démontre qu’une langue ne peut se développer que si elle a un role social. L’Esperanto n’aura cela que s’il est imposé de facon officielle. Pour la comunication entre les peuples, il ne PEUT pas dépasser le cercle de passionnés, que je qualifierai de doux rêveur...
L’idée des idéogrammes est aussi falacieuse en terme d’intercommunication : quand je rencontre quelqu’un, on ne se parle pas en écrit. On peut imaginer (à la rigueur) que cela permette de lire les journaux des voisins, mais jamais de leur parler.