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Commentaire de Cascabel

sur Le 11-Septembre au Parlement européen de Bruxelles !


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Cascabel Cascabel 22 février 2008 17:03

Je suis architecte pas ingénieur. Je ne prétends pas être ce que je ne suis pas.

A la différence des architectes, les ingénieurs connaissent sur le bout des doigts une discipline donnée. Ils travaillent dans le détail ce que nous aurions tendance à appeler les états limites. Ma profession au contraire consiste à orchestrer un nombre important d’acteurs, chacun compétant dans sa discipline, pour réaliser un projet complexe. Je ne m’occupe pas des états limites mais de ce que j’appellerais les fourchettes du possible. Mes connaissances sur le comportement de la matière sont donc par rapport à un ingénieur de la résistance des matériaux très limitées dans ce domaine particulier. Mais elles sont suffisantes pour savoir ce qui est de l’ordre du réalisable ou pas. Bien sûr des architectes qui en plus sont ingénieurs comme Santiago Calatrava sont avantagés par rapport aux simples architectes car ils peuvent se permettre de réaliser des structures plus complexes que la moyenne.

Pour ce qui est de l’effondrement des tours jumelles, nous sommes loin d’un problème d’état limite. Mes connaissances me suffisent pour comprendre l’aspect irréaliste de la version officielle.

Vous me parlez de l’énergie cinétique des avions. Si vous projetiez un chihuahua à 1000 km/h contre le pare choc d’un 5 tonnes, je ne crois pas avoir besoin d’entrer dans des calculs savants pour savoir à l’avance que le véhicule ne se désintégrera pas sous le choc. Si vraiment je ne suis pas sûr de cela alors un ingénieur pourra faire les calculs à ma place, pour trouver une solution de bon sens : le petit chien est mort sous le choc mais le camionneur est toujours en vie.

Puisque vous évoquez l’énergie cinétique parlons-en.

Les tours ont chuté pratiquement à la vitesse de la chute libre. C’est un fait bien établit sur lequel on ne reviendra pas. Si je comprends bien, un étage entraîne l’autre et ainsi de suite. Or, l’énergie cinétique de la chute devrait à chaque étage être ralentie puisque le choc provoquant la rupture de chaque étage (je confonds sciemment structure porteuse et structure portée, dans le sens de la VO, pour vous faciliter la tâche) absorbe une partie considérable d’énergie. Il y a 100 étages à traverser ! Or la vitesse de la chute libre nous prouve de façon flagrante un trou dans l’équation. Il y a bel et bien une énergie manquante, et mes compétences sont suffisantes pour le comprendre. Nous entrons en plein milieu d’une fourchette appartenant au domaine de l’impossible car ce sont les fondamentaux même des lois de la physique qui sont bafoués. 

 

 

 

 


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