"C’était juste une pique illustrant le fait que l’esperanto est occidentalo-conçu. Ce qui pour beaucoup est une tare vénielle prend un relief très aigu pour d’autres."
C’est quoi "occidentalo" ? L’espéranto n’englobe pas tous les traits des langues occidentales, et en plus, parlez-vous des langues indo-européennes ? Ceci dit, rien ne vous empêche de concevoir une langue basée sur les langues bantoues... seulement les langues de l’Afrique ne s’y limitent pas, alors bon courage pour trouver un équilibre qui satifserait tout le monde rien que sur ce continent.
"Propédeutique, bannissez définitivement ce mot de vos argumentaires."
Ne diru al mi, kion fari, kaj mi ne diros al vi, kien iri. Cet effet, je l’ai ressenti sur moi sans même connaître son existence ni en entendre parler d’une façon quelconque.
"Outre le fait qu’il est moche, il peut s’appliquer à n’importe(nt) quelle(s) configuration(s) pluri-linguistique(s), et tout individu polyglotte (y compris africain)."
Moche, ça c’est un argument massue
En effet, chaque langue a un certain efet propédeutique, seulement avec l’espéranto les résultats sont bien plus rapides.
"Son problème est de ne pas avoir de communauté native (exception faite des rares denaskoj) et donc pas de base sociale, et encore moins économique."
Parce que vous êtes toujours dans la logique de la domination d’une langue sur les autres ?
"Les enseignants ont beau dos, plus simplement l’écrit littéraire a perdu et perdra de plus en plus de son influence et de sa position exclusive d’accès à la connaissance et au pouvoir."
On verra, cher monsieur Paco Rabanne 