(copie d’un post inséré par erreur dans la page)
Vous nous avez écrit :
"Votre proposition du multilinguisme oral n’est en effet pas constructive, maîtriser plusieurs langues à un petit niveau n’est pas une exigeance d’aujourd’hui. En tout cas en Europe. Vous n’avez toujours pas d’exemple d’un pays africain où toute la population avait le niveau bac en 12 langues." (Skirlet)
"Sur un point ou je rejoint largement skirlet, nous en tant qu’esperantiste, c’est que nous fesont la promotion du vrai plurilinguisme" (Esperantulo)
Propositions pas constructive, vrai plurilinguisme... Voila des point de vue qui me décoivent. Skirlet, pretendriez vous que tous les francias maitrisent le francis niveau bac ? Ce serait stupide, je le crains. Comme dit d’en de précédents posts, l’Afrique est diverses, avec des situations complètement différentes dans les campagnes ou les villes, les quartiers riches ou pauvres, les communautés ethniques ou religieuses, las catégories d’âges... Par aileurs, si le vrai multilinguisme est d’apprendre les langues que l’on veut... :
1) comment croyez-vous que ce fait le choix : par les contraintes socials, parskon veut un job, parskon doit aller a l’école, etc... En matière d’organisation linguistique, tout ce qui vient imposera des contraintes, réduira les choix, et risque de privilégier l’intérêt des institutions sur celui des individus ou de leurs relations sociales. On pourrait faire toutes la litanie des facteurs sociaux.
2) rien ne vous oblige formellement à apprendre une langue à Soweto : si vous n’en parlez qu’une, dès lors qu’elle est présente localement, vous la parlerez avec les gens, et si un interlocuteur ne la connait pas, un troisième laron traduira, imédiatement, parce que c’est naturel... Quand vous le vivez ça l’ai. D’autres part, ceux qui ont appris 8 langues dans les 10 premières années de la vie ne l’ont pas fait sous la contrainte (sauf bien sûr le fait qu’ils ne maitrisent pas leur environnement linguistique).
J’insiste sur le fait que c’est une erreur de voir le multilinguisme comme un frein au développement. Il s’agit certes d’un frein à la cohésion nationale, mais uniquement si on concoit cette cohésion sur des critères linguistiques (et éthniques, religieux... la langue va presque toujours avec d’autres valeurs dans un groupe). J’insiste aussi sur les causes multiples locales et internationales des difficultés de développement. Au niveau individuel, si vous imaginez que les équilibres économiques se renversaient et que les milieux populaires devenait les leaders du développement, alors le multilinguisme serait un atout. Donc, aux Etats de réfléchir à des solutions pour le valoriser dans les échanges sociaux. Ca travaillerai à l’égalité sociale.
Enfin, encore une correction à destination de Skirlet... Vous croyez vraiment que les gens qont je parle ne parlent 10 langues que ne les parlent que petitement, incomplètement, pas vraiment, en somme ? C’est dédaigneux et fortement à coté de la plaque... Ils ne pourraient pas discuter avec un dictionnaire de langue standard, c’est sûr, mais il peuvent comprendre et exprimer tous les avis, toutes les pensées... Et ils maitrisent aussi ien ces langues que vous le francais, d’après ce que j’en lit. A Johannesburg en tout cas, quand on parle 10 langues, ont peut les lire et les écrire.
Considérer le multilinguisme comme une source de désorde et de difficultés est selon moins révélatuer d’un propos biaisé par nombre de lieux communs trop souvent répétés dans nos sociétés. POurquoi ne pas voir un état unilingue africain comme une aberration ? Si les institutions ne sont pas à l’image de la société, ce n’est pas la responsabilité de la société, mais bien des institutions et de ceux qui les ont créé.
Ainsi, si les programmes scolaires en Sotho ou Zulu étaient faits pour être exprimés dans une langue moderne, urbanisée, les élèves qui ont des problèmes à suivre le standard (utilisé uniquement dans les zones les plus "remote" du pays) verrait leur scolarité grandement améliorée, et ceux qui parlent un "Deep Zulu" ou "Deep Sotho" n’aurait aucun problème à suivre (a fortiori parce qu’il suivent des programmes télévisés dans la langue moderne).
Ce n’est pas aux individus de se conformer à des conventions qui ne les concerne en rien, il ne s’adapte que selon leurs besoins matériels, ou alimentaires. C’est à l’Etat de veiller à ce que les règles respectent la REALITE, pas la théorie. Et lorsque Skirlet dit défendre la liberté linguistique, ma réaction est double : l’Esperanto, en tant qu’outil d’ouverture et d’apprentssage pour des langues diverses, va dans ce sens, mais pas en dehors de l’éducation aux langues. Et en tant que langue de communication internationale, elle se révèlera non seulement inutile, mais redondante et demandant trop d’effort, pour les centaines de millions de gens qui comprennent très bien l’Anglais international. Celui-ci, en tant que Lingua Franca, n’est d’ailleurs plus si Anglais que ça..
26/02 09:24 - esperantulo
Un j’acuse seulement ceux qui ne veulent pas le faire et non chez ceux où c’est (...)
25/02 15:43 - krikri
>si les enfants vont à l’école, ils etudient par le francais Ce sont des enfants, ils (...)
25/02 14:45 - esperantulo
le cas russe est particulier car il y a eu effet domination skirlet peut en parler mieux que (...)
25/02 14:12 - Babalas
Sauf qu’il ya dans les pays d’Europe centrale et orientale beaucoup plus de (...)
25/02 14:05 - esperantulo
">certains immigées ne voulant pas apprendre la langue C’est facile (...)
25/02 13:08 - krikri
>certains immigées ne voulant pas apprendre la langue C’est facile d’accuser (...)
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