Vous avez globalement réaison sur ce point, si ce n’est que rien n’oblige les africains des métropoles à maitriser plus de 2 langues. Le reste, c’est le résultat d’une immersion dans le milieu, et d’un environnement qui valorise et encourage la polyglottie. Mais comme je l’ai déjà dit, personne ne vous obligera a parlé plus d’une langue, au contraire, puisqu’elle sera comprise.
Concernant l’Europe, je suis sûr que le nombre de psersonnes qui pourraient manier une langue de plus au moins serait bien plus haut si l’on ne décourageait pas les migrants à transmettre leur langue à leure enfants. De même, les valeurs souvent négatives socialement accollées à une langue étrangère ne sont pas fait pour inciter à s’exprimer publiquement dans une autre langue que la langue nationale (ou éventuellement régionale). Or c’est bien ces jugement de valeurs qui ne favorise pas l’ouverture intellectuelle qui se développe dès l’enfance pour les enfants africains. C’est en cela que je crois qu’il ne s’agit que de réaffirmer le mérite, la chance, et la valeur d’une capacité à parler plusieurs langues...
Et puis il y a souvent des exemples édifiants de comportements ouvertement identitaires, et "anti-l’autre", surtout si l’autre est considéré comme potentiellement dominant. Essayez donc d’obtenir une réponse en castillan dans une rue de Barcelone.
Pour l’exemple, une petite histoire : 1998 à Wezembeck-Hoppem, une des villes de la périphérie bruxelloise situées en Flandres, mais dont la grande majorité des habitants sont francophones et bénéficient de droits linguistiques... Un école primaire francophone, dont la cour est aussi celle de l’école néerlandophone... Et bien l’élection d’un bougrmestre flamand à entrainé l’erection d’une clôture dans la cour... Vous imaginez le résultat.
Tant qu’on acceptera ces comportements absurdes et discriminant au nom d’un soit disant droit du sol linguisitque, on ne risque pas d’obtenir le multilinguisme...