@ Mr Mimose.
Attention ! je n’ai jamais condamné le motif "officiel" qui a amené Mr Chavez à nationaliser les matières premières de son pays : à savoir le partage de la manne pétrolière avec la population. Je suis totalement d’accord avec lui, et je serais même pour une extension du principe aux pays d’Afrique, histoire de les réinsérer à leur juste place dans le "concert de la mondialisation" qui les a relégué à une position de continent en marge du développement, tout juste toléré pour les ressources encores inexploitées qui dorment dans ses sous-sols... C’est ce que j’appelle le "côté obscur" qui m’interpelle, la face opposée, l’intension officieuse cachée par le motif officiel. Pour donner un parallèle : tout le monde sait que la guerre de Sécession américaine, plaidée à la base pour lutter contre l’esclavagisme des Etats du Sud était en fait une vaste opération visant à ce que le Nord industriel mette la main sur les richesses du Sud...
Mr Chavez emploie des méthodes qui me font penser à un mix de Napoléon Bonaparte, de Bénito Mussolini, de Staline, de Mao...(sans toutefois aller jusqu’à Adolf Hitler, quoique... par son côté mégalo, et sa politique populiste jusqu’à son avènement à la tête du Reich...) : populiste et populaire parce qu’il octroie royalement et généreusement au petit peuple les miettes qui tombent de la table où lui et sa famille se livrent à de gigantesques agappes... Evidemment, sous un Pinochet, même les miettes étaient rares, donc le peuple y voit donc de facto une réelle avancée dans "son pouvoir d’achat", pour faire un parallèle avec l’actualité politique française... mais en terme d’avancée démocratique : mettre sa famille à toutes les positions clés du pays, museler la presse par la fermeture de la chaîne de télé la plus populaire du pays (attitudes toutes 2 très jacobines), entretenir des relations cordiales avec tous les régimes totalitaires qui subsistent sur la planète (Cuba, Chine et j’en passe) en diabolisant l’impérialisme occidental et surtout américain (même si ce dernier est tout à fait réel) avec une emphase digne d’un Leader Massimo (pas Massimo Gargia, non, l’autre...) teintée de stalinisme et de maoïsme bon teint... ça n’est pas vraiment ce que j’appelle un modèle de démocratie. Et le fait d’avoir été "élu avec un score majoritairement écrasant" n’en est pas synonyme non plus. Rappelez-vous des scores électoraux de tous les plus grands despotes et tyrans des XIXe et XXe siècles, vous serez étonné...
Cordialement,