@ l’auteur
Article remonté du fonds des abysses de la « pensée » humaine. Aller chercher dans les poubelles de l’histoire quelques anecdotes à propos des prédécesseurs du pape actuel, en se basant sur le nom de scène qu’il a choisi pour son pontificat, n’a AUCUN sens. C’est de la défaillance intellectuelle pure et simple. Sinon comment ne pas citer Jean XXIII qui, lui, avait carrément pris le nom et le numéro d’un antipape qui a fini ses jours sur un rocher des Baléares à excommunier les quatre points cardinaux tous les matins. Votre article n’est qu’un simple copier-coller wikipédia. Vous devriez étayer un peu plus vos arguments avant de donner des conseils aux catholiques. Et j’en parle avant d’autant plus de distance que je suis farouchement athée.
Comment pouvez vous écrire que "les mensonges du pape sont pratiquement avoués par le pape lui-même dans sa leçon.
En effet, celui-ci expliqua, sans ironie, que, dans sa traduction en grec par les Alexandrins du IIIe siècle avant J-C, le texte du Nouveau Testament hébraïque originel avait été modifié, et, ajouta-t-il, cela constitue « une importante étape dans l’histoire de la révélation ». Bref : protéger la vérité, maintenir l’authenticité de la révélation de la parole de Dieu, tout cela n’est guère important pour ce pape-ci, surtout en comparaison de la promotion sans remords de l’institution qu’il représente."
Ne savez-vous pas que les textes évangéliques ont été manipulés bien avant le IIIème siècle, et ce dès les premeirs jours du christianisme par les différentes communautés juives ou chrétiennes qui ont voulu s’approprier le message messianique que ces textes véhiculaient. Sans compter la masse d’apocryphes dont la plupart ont disparu. Ce n’est pas une simple transcription en grec qui a donné la version définitive que nous connaissons de ces textes, mais une somme de transformations que les hommes ont apportées suivant leur conviction, leur intérêt personnel ou celui de leur communauté. La traduction en grec n’a fait qu’ajouter une manipulation à des manipulations antérieures. Et c’est là toute la richesse de ces textes où l’on peut reconstituer les grands courants de pensée qui ont agité le bassin méditerranéen, au moment du triomphe de l’empire romain et de la pensée grecque.
L’islam qui possède un texte figé et intouchable ne peut se targuer de nous restituer une telle complexité. Et ce ne sont pas les commentaires d’Aristote par Averroès qui peuvent aujourd’hui nous apporter la preuve du contraire, à moins que vous ne soyez capable que de vivre dans les corbeilles à papier de l’histoire.
Patrick Adam