Ce que vous dites est tronqué. Les supermarchés ne vendent pas les mêmes produits. Et il est tres difficile de savoir la vraie qualité d’un produit, sa provenance, la qualité des ingrédients.
Le vrai comparatif serait celui de produits sur leur rapport qualité/prix.
Un article tres intéréssant du Nouvel Obs et qui me parait proche de la réalité :
"Nous nous somme procurés un listing retraçant l’évolution des prix, dans un hyper, de plus de 250 produits de grandes marques parmi les plus vendus dans les grandes surfaces. Aucun doute : tout flambe ! Les steaks hachés (+ 42%), les coquillettes (+ 32%). Les filets de maquereau (+ 35%) L’eau de Volvic (+26%)... En trois ans, la hausse moyenne de ce "super Caddie"(*) s’établit à 11,5 %, une valse des étiquettes deux fois supérieure au taux d’inflation calculé par l’Insee pour la période. Plus spectaculaire encore : depuis 2000 (passage à l’Euro !), le grand panier de l’Obs s’est renchéri, en moyenne, à 29%. Et cela ne devrait pas s’arranger : invoquant - non sans raison - la flambée du cours de l’énergie et des matières premières, la plupart des grands groupes agro-alimentaire ont présenté, cet automne des tarifs rehaussés de 8% qui se traduiront, si rien ne change, par une nouvelle flambée des étiquettes."
Un autre extrait :
A ce petit jeu, les multinationales de l’agroalimentaire, maîtres de leurs tarifs, imposent leurs conditions à tous les réseaux de distribution et "achètent" l’espace dans les rayons en versant de copieuses marges arrières que les PME du secteur ne sauraient acquitter… Les grandes surface, elles, réclament des taux de "taux de coopération commerciale" de plus en plus mirobolants : jusqu’à 35% des prix pratiqués dans certains rayons. Une véritable rente qui leur permet de développer leurs marques propres, copies pures et simples des produits les plus innovants des multinationales, qui représentent aujourd’hui un tiers de leur chiffre d’affaires. "Bref, tout le monde s’est gavé », résume un expert du système. Ce que confirme une récente étude réalisée par Natexis : de 1996 à 2004, les marges opérationnelles des grands distributeurs (Carrefour, Auchan, Casino) ont cru de deux ou trois points et celle des géants de l’agro-alimentaire de 4 ou 5 points. "Les entreprises françaises ont pu rattraper leur retard de rentabilité sur les grands groupes internationaux", constate Natexis.
Ca, ca n’engage que Natexis. Lire la suite sur :
tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/20071213.OBS9971/la_verite _sur_la_hausse_des_prix.html
Edifiant !!