extraits de l’article du monde rendant compte de la réunion des gens de théâtre :
http://abonnes.lemonde.fr/culture/article/2008/02/28/la-famille-du-theatre-reunie-a-l-odeon_1016851_3246.html#ens_id=1016355
La scène du Théâtre national de l’Odéon en a vu de belles. Des scandales (Les Paravents, de Genet, en 1966), des occupations historiques (Mai 68). Mais une telle distribution, réunie pour dénoncer "l’asphyxie du théâtre public"... Les vétérans cherchent, en vain.
Ils sont tous là, mercredi 27 février. De A comme Alfredo Arias à W, comme Gérard Watkins. Les anciens comme André Engel, Claude Régy ou Jean-Pierre Vincent, et les plus jeunes, Emmanuel Demarcy-Mota, Jean Lambert-Wild ou Arnaud Meunier. Les patrons d’institutions, Muriel Mayette (la Comédie française), Stéphane Braunschweig (Théâtre national de Strasbourg), Olivier Py (Odéon), et les directeurs de compagnies, les Martial di Fonzo Bo, Jean-François Sivadier, Joël Pommerat. La plupart ont pris place sur des chaises, ou à même les planches. D’autres sont au premier rang de la salle, comme Patrice Chéreau ou Ariane Mnouchkine. Le gotha du théâtre français ....
Insuffisant ou illusoire, a rétorqué Ariane Mnouchkine. Annuler le gel ne serait qu’" une victoire de chauffeurs de taxi. Nous devons nous faire comprendre de nos compatriotes, qui pour beaucoup nous rejettent dans une nomenklatura de privilégiés", a lâché la directrice du Théâtre du Soleil, provoquant un certain froid. Elle invite à agir au-delà du seul monde du théâtre. Car "nous n’avons pas un gouvernement normal".
La phrase a "choqué et blessé" Christine Albanel. Dans l’après-midi, la ministre de la culture a improvisé une conférence de presse pour assurer qu’il n’y avait "aucun désengagement". Et ce rassemblement exceptionnel ? "Une inquiétude qui n’est pas justifiée", a-t-elle conclu.
ET en conclusion une ministre qui dit "y a rien à voir... circulez...."