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Commentaire de N.E. Tatem

sur AgoraVox devient la Fondation AgoraVox : nouveau modèle médiatique ?


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N.E. Tatem N.E. Tatem 28 février 2008 16:14

Bonjour à tous.

 

Il m’est agréable d’apporter une modeste contribution que je crois n’est pas une nouveauté. Mais elle explique la difficulté d’être admis dans le cercle des organisations décrétées d’utilité publique

D’abord je reprends un passage de l’article de Carlo. Le suivant -> 

"La « fondation abritée » consiste à obtenir une reconnaissance de la part de la Fondation de France ou de l’Institut de France afin de bénéficier de leur statut d’utilité publique." 

Il me semble que pour bénéficier du statut de fondation ou d’association, il me semble soumises les 2 formules à la législation de 1901, déclarée d’UTILITE PUBLIQUE s’obtient avec un décret. Ce texte juridique peut-être pris, par au minimum un département ministériel dont les 2 autorités supérieures sont le chef du gouvernement et le président qui ont aussi l’habilité de promulguer des décrets, au regard de la mission de la structure qui postule à être déclarée telle. Il s’agit précisément du but essentiel de l’association ou de la fondation concernée qui permet la recevabilité d’une telle candidature. Une fois reçue… L’enquête qui consiste à déterminer vraiment l’utilité publique au sens du rapport à l’Etat et à l’intérêt de la collectvité nationale ou même l’humanité…   

A titre d’exemple : La Croix-Rouge Française, dont j’ai été volontaire rattaché au siège national, directement au président (l’ex. président Professeur Marc Gentilini) et à la direction des opérations de solidarité (dans le cadre d’une action envers les quartiers dits « sensibles » pour l’ancien programme « Des modérateurs Urbains »), a été l’une première, vu son âge, déclarée d’utilité publique pour plusieurs raisons dont les deux plus saillantes sont :

1- son action humanitaire et de secourisme

2- C’est une assoce auxiliaire de l’Etat en matière d’action sociale. Je suis militant associatif de longue date et président d’une assoce, Cie théâtrale « 4ème CULT ». J’ai épluché tous les textes que j’ai pu rencontrer pour tenter de découvrir quelques rares voies dans les législations en vigueur afin de trouver les moyens à l’association « 4èCULT » que je n’arrive pas d’ailleurs à faire démarrer, faute de moyens.

Je dirai que l’association d’encouragement de la recherche scientifique, celle de réinsertion des délinquants ou bien celle d’aide aux écrivains démunis (je ne sais pas si ça existe… c’est les exemples généralistes types) peuvent prétendre au statut de l’utilité publique.

En effet pour agoravox, il ne vous échappe certainement pas que le Web est suspecté de distiller de la rumeur en matière d’information. Je tiens à préciser aussi, non pas pour exhiber mes références qui sont plus fournies, que je suis titulaire d’un master en communication COOP, c’est-à-dire organes associatifs. Et j’ai idée de l’approche qu’ont les autorités de plusieurs pays à propos d’Internet et des infos qui surgissent par ce canal. Il est rare de trouver des rédactions de journaux et médias qui ont pignon sur la matière « informations », et ont un pouvoir d’influence prépondérent qui voient d’un bon œil les outils du Net comme AGORAVOX. L’odeur du souffre qui leur est attribuée, vient de leur indépendance d’abord, de la suspicion dressée selon un manque de professionnalisme des rédacteurs et ensuite de la réactivité ultrarapide pour le traitement des faits de l’actu. En effet des cercles influents peuvent restreindre l’accès d’agoravox à un tel rang. Je ne les citerai pas, mais chacun de nous partcipants à ce débat et dans ce cadre du projet piloté par Carlo peut s’imaginer... Donc la voie n’est pas un tapis de velour.

Dans l’une de mes interventions dans un forum d’agoravox, j’ai soulevé le cas du Tsunami que Carlo réitère dans cet exposé sur le projet de fondation AGORAVOX. Voici le lien pour mon post –[->http://www.agoravox.fr/forum.php3?id_article=26867&id_forum=1454665] Il s’agit de mon intervention, dans le forum, concernant un article du rédacteur d’agoravox AB intitulé : "Le Monde s’en prend au média citoyen". Et cet article justement montre que les nouveaux médias citoyens sont considérés comme des intrus dans le champ médiatique. 

En outre je tiens à dire que la modération des commentaires pose un réel problème. Le processus de libre parole citoyenne est semé d’embûches où des fois, un intervenant reproche à la modération de l’intérêt d’avoir laissé passer un article... Ce qui en soi, un cas de substitution, intolérable, et de remise en cause de la décision de mettre en ligne le sujet en question. D’ailleurs le danger est l’intrusion, parmi cette libre parole, des attaques d’une férocité inapropriée avec le cadre qui a permis cette parole. Et même des faits du genre discriminatoires sont monnaie courante. Auprès d’agoravox les rédactions sont prévenus des réactions que suscitent les écrits... Mais est-ce suffisants ?

En effet l’utilité publique est déclarée selon le regard qu’ont les décideurs de la puissance publique, en obéissance à l’action des citoyens, pour décréter telle fondation ou association est d’utilité publique.

Cordialement.  


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