J’ai un peu de mal à suivre la logique de ce commentaire en fait, expliquez-moi...
>Ouh-ouh faut se réveiller, l’école ne vas pas bien, je le sais j’y ai été !
Et si vous auriez su vous auriez pas venu, c’est ça ?L’auteur de l’article n’a pas dit que l’école allait bien, que je sache, et il y est allé lui aussi, comme vous, comme moi, comme tout le monde... Vous voulez dire qu’il suffit d’être allé à l’école pour en comprendre les problèmes ? Ah, bon, je ne dois plus m’étonner alors que tout le monde donne un point de vue péremptoire sur la question. Que de connaisseurs !
>Qu’on le veuille ou non on n’apprend pas les maths en faisant de la poterie ou de la méditation transcendantale.
Eh, non, pas d’emblée. Je propose d’inscrire plutôt la pratique de la poterie dans le cadre d’une remédiation en Physique, on retrouvera ensuite les outils mathématiques utiles à la compréhension des phénomènes découverts.
Mais laissons cela, ce n’est pas le problème qui est posé par l’article. Il se penche plutôt sur les élèves qui n’ont toujours pas réussi à apprendre leurs maths en cours de maths, et du comment on peut les réconcilier avec.
Vous, par exemple c’est la compréhension en lecture qui vous manque, ça m’interpelle, je suis professeur de lettres. Je ne préconise pas la poterie, notez, mais quelques exercices de logique, qui ont en fait rapport avec le domaine mathématique, à priori, mais vous verrez. Il ne faut pas être trop cloisonné dans sa tête, on en deviendrait obtus. La logique, ça marche, en tout cas avec les élèves, ils y mettent de la bonne volonté ; leur but à cet âge c’est encore de chercher à comprendre, pas l’inverse.
>Un titulaire de bac pro n’a pas franchement envie de faire visseur d’écrou pendant 40 ans au cas où ça vous aurez échappé,
Quel rapport avec ce que dit Dominique Madera ? Je le cite : « Un ouvrier avec un bac pro est plus armé que le même ouvrier avec un CAP. » Vous pouvez dire le contraire ? Qu’est-ce qui lui a échappé ? Il n’est pas en train de travailler sur l’épanouissement du titulaire de bac pro dans son travail mais sur ses chances statistiques d’en trouver.
>Et en admettant que quelqu’un ait envie de devenir ouvrier ou artisan, pourquoi le pousser jusqu’au bac ?
Qui a fait ça ? Mais... c’est tellement rare qu’un élève ait envie de devenir ouvrier ou artisan qu’on est aux anges devant un cas pareil ! Convaincre d’aller vers des filières courtes des gens qui n’ont rien à faire que s’embêter et pourrir la vie des autres en filière classique, c’est plutôt ça notre pain quotidien ! Quelque chose me dit que vous n’êtes pas conseiller (ou -ère) d’orientation, hein ? On sent que vous ramez loin de la question.
>La vérité c’est que beaucoup arrivent en 3° sans savoir lire ou écrire correctement, alors on les pousse de plus en plus loin en espérant combler les lacunes en route.
Alors ça c’est nouveau ! Qui est ce « on », que je lui explique ma façon de penser ? Et « on » ne me dit jamais rien ou quoi ? Pourtant je lis toutes les circulaires ! Revoir le paragraphe au-dessus : nous avons aussi du mal à dissuader les illettrés d’aller en filière classique, mais ceux-là c’est plutôt leurs parents qui insistent pour les envoyer au casse-pipe.
>Le résultat, c’est que ceux qui se retrouvent en filières spécialisées ne peuvent ensuite même pas rattraper le cursus général si ils en ont envie.
Là je suis perdue : le résultat de quoi ? Du fait que les bac pro s’embêtent devant leur écrou ? Que les troisièmes illettrés doivent continuer jusqu’au bac ? Mais quelle est la relation logique entre les idées que vous alignez ? Ou serait-ce que vous vous contentez de répéter des phrases toutes faites ?
> L’égalité républicaine c’est faire en sorte que tous les enfants de CM2 sachent lire de façon fluide, écrire sans faute, rédiger un texte court, compter et réaliser des opérations simples, connaître les bases de l’histoire.
Miam, donnez-nous la recette du « faire en sorte que tous les enfants », j’y suis jamais arrivée, j’ai honte des appréciations élogieuses balancées par ma hiérarchie, mais bon, c’est parce que les autres n’y arrivent pas non plus, à croire que le « faire en sorte que tous les enfants » c’est pas évident. Bon, donc l’égalité républicaine serait une utopie ? En fait il en existe des définitions moins restrictives que la vôtre, qui permettent d’intégrer dans la République même les illettrés. Ou bien il faudrait retirer leur citoyenneté à ceux qui ne réussissent pas à l’école ? (Entre parenthèses, lire de façon fluide, c’est un peu léger comme niveau d’exigence à dix ans, la compréhension en lecture c’est tout de même un minimum ! Vous dites ça parce que ce n’était pas votre fort ? Faut pas tout mesurer par rapport à soi, halte à l’égocentrisme ! Par contre, écrire le français sans fautes à cet âge c’est peut-être placer la barre un peu haut, mais c’est que vous, vous étiez bon en orthographe au CM2, vous, la preuve, vous n’avez pas fait beaucoup de fautes. Mais vous connaissez les problèmes que pose l’orthographe française ? Non, hein ? Ce n’est pas plus votre tasse de thé que l’orientation des élèves de troisième... En fait on vous soupçonnerait presque de ne pas tout à fait maîtriser le sujet. Vous savez ce qu’on leur recommande en troisième ? D’éviter dans leurs devoirs argumentatifs les clichés et les idées toutes faites qui ne sont basés ni sur la connaissance ni sur la logique ; tous les élèves n’y arrivent pas, d’accord, mais au moins ils font un effort.)
>Le reste : "l’épanouissement" ;, la "discussion", c’est de l’enrobage !
Le reste de quoi ? L’enrobage de quoi ? et de quoi vous parlez, au fait ?
> Nos parents et nos grands parents étaient en classe à 40 ou 60 et avaient un meilleur niveau que nous, et sans psy, sans orthophoniste, sans sophrologue, sans psychomotricien etc etc....vous l’expliquez comment ?
Je veux bien croire que vos parents aient eu un meilleur niveau que vous, mais s’ils étaient "40 ou 60" en classe... si nous parlons toujours du CM2, vous devez être d’un âge franchement canonique, votre photo est menteuse ! Je ne me sens pas jeune pourtant, moi qui suis arrivée comme élève au collège la première année où il s’ouvrait à tous les enfants, parce que l’explication du meilleur niveau de nos anciens au collège (et pas au primaire, vérifiez vos sources, si vous en avez, ce dont je doute fort) c’est qu’on ne prenait que le gratin, les autres, au turbin.
Cela dit, évitez de répéter l’abréviation de « et cœtera », et d’ajouter des points de suspension, qui veulent dire la même chose. Pas besoin de psy, orthophoniste, sophrologue ou psychomotricien pour comprendre ça, non ? Il suffit d’écouter le professeur, comme le faisaient les générations auxquelles leurs parents l’avaient appris. La vôtre doit en faire partie.
>Par ce genre de raisonnement déconnecté de ce que vivent les enfants...
Se connecter à ce que vivent les enfants, à quarante ou soixante par classe, sans me préoccuper de leur épanouissement ni privilégier la discussion, je vais avoir du mal, là, moi. Curieux, car je suis le pur produit de l’élite de l’école de grand-papa (non, ce n’est pas une blague), et je conceptualise pourtant comme une malade pour fabriquer des cours qui servent à quelque chose. Arghh, je me suis démasquée, je suis une pédagogue qui réfléchit au lieu de taper avec la règle sur les doigts comme ma maîtresse en C.P. !
>on gache encore et encore des générations de gamins qui se verront donné un enseignement inadapté pour cause de conceptualite aigüe de la part de ceux qui construisent les programmes.
Inadapté à quoi ? Éclairez vos implicites, que diable, conceptualisez donc de façon un peu plus efficace, je ne peux discuter sur du vent !
01/03 17:39 - Textrix
Mais non, pas de rancune, je ne fonctionne pas à l’affectif et vous n’avez pas (...)
01/03 00:18 - ninou
29/02 22:58 - ThatJazz
Je suis désolée, j’avoue que je me suis un peu enflammée, et comme j’ai écrit vite (...)
29/02 22:42 - Textrix
Parce que ce qu’on fait c’est utile pour les gamins. Courage, Ninou, c’est ça (...)
29/02 22:31 - Textrix
J’ai un peu de mal à suivre la logique de ce commentaire en fait, expliquez-moi... (...)
29/02 20:41 - ninou
Quand je relis mon commentaire, je me demande comment ça se fait que j’aime encore mon (...)
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