Je n’ai pas la prétention de m’y connaître sur le pétrole, mes connaissances là dessus sont bien modestes.
Il n’empêche que quelques remarques viennent à mon esprit :
D’abord, le moment où l’on n’aura plus de pétrole est systématiquement repoussé. Il y a cinquante ans, on nous certifiait qu’il n’y aurait plus de pétrole dans quarante ans, il y a trente ans, on nous disait qu’il n’y en aurait plus que pour trente ans, maintenant on nous assure qu’il n’yen a plus pour très longtemps et dans vingt ans on nous jurera la même chose.
Il ne faut pas oublier qu’il y a toujours de nouvelles découvertes de pétrole. Ensuite, les progrès techniques sont très nombreux et la part que l’on peut extraire d’un gisement ne cesse d’augmenter. Enfin, des gisements qui ne sont pas intéressants à exploiter (trop profonds s’il s’agit de la mer, pas assez riches, etc) deviennent de plus en plus intéressants à mesure que le prix du pétrole augmente ; je pense particulièrement aux schistes bitumeux.
Je dirais également que le pétrole peut être remplacé, que les recherches scientifiques s’orientent également là dessus, et que la cherté du pétrole ne fait qu’accélerer ces recherches.
De manière générale, dans l’Histoire, une ressource qui était sur le point de s’épuiser a été remplacée avec succès ; on est passé au pétrole sans qu’il y ait pénurie de charbon.
Voilà pourquoi j’ai tendance à ne pas croire Eric Laurent., qui m’a l’air plus de chercher des "coups" médiatiques, plus porteurs, plus vendeurs, qu’un véritable travail de recherche équilibré.