Et puis tiens, va, je te réponds Nobody, et je passe, si tu veux bien, au tutoiement.
S’agissant de Lerma, je n’ai pas la plus petite idée de ce qui le motive mais je le crois profondément sincère et qui plus est émouvant.
Je trouve qu’il bonifie avec le temps, il est le coup de pied dans la fourmillère, le dardillon qui réveille et qui, parfois, aide à se poser la même question.
Alors une question : qu’y a-t-il comme différence avec Momo ?
Car ce que je viens de dire à propos de Miguel Lerma de la Playa dos Santos y corones, on pourrait le dire de Morice, non ?
Ben là où l’un est attachant, l’autre est imbuvable, péteux, pédant, fier de lui, suffisant, vindicatif, arrogant...
et ce en plus d’être pareil au serpent qui se bouffe la queue, au scorpion qui s’pique, ou au tourneur fraiseur qui tourne en rond, c’est à dire tellement semblable, jour après jour dans son discours, qu’il pourrait m’annoncer la fin du monde pour demain que je trouverais bien une blague à faire.
Il y a comme ça, dans la vie, des gens qui irritent, même s’ils ont raison. J’oserais dire, au surplus s’ils ont raison.
Momo en fait partie et le club de zozos qui m’entoure me montre que je ne cède pas à l’aveuglement en le répétant inlassablement au fil des fils.
Je ne supporte pas ce genre de pète-sec qui se prend pour le nombril du monde et ne répond qu’à ceux qui, selon lui, le méritent (entendons qui encensent le maître).
Si un jour vous avez le temps, remontez donc l’histoire et constatez les raisons pour lesquelles nous sommes devenus les zozos de Morice.
à l’origine vous trouverez toujours un désaccord sur un article de notre serial-conteur, suivi d’un renvoi dans les cordes vite fait bien fait, sans autre forme de procès et, très vite, un joli collage d’étiquette facho-nazillon.
Alors désolé si je ne compatis pas à votre désolation, mais pour moi et pour beaucoup d’autres, Morice est une sale blague.
Et si un jour il fait résistance, je viendrai me chauffer une tasse de thé