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Commentaire de Tristan Valmour

sur Jeunes suppléants de l'enseignement privé, souriez ! Vous êtes évalués !


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Tristan Valmour 5 mars 2008 01:11

@ l’auteur

Vos commentaires sont plus explicites que l’article. Quels que soient les critères retenus pour l’évaluation, ils seront toujours contestables - à tort ou à raison - lorsqu’ils ne relèvent pas du quantitatif. Il est en effet difficile de mesurer la qualité du travail d’un enseignant, et celui-ci est effectivement à la merci de ce que j’ai nommé plus haut "les aléas relationnels". Mais c’est ainsi dans toutes les professions.

Les certifiés et les agrégés signent en effet leur note devant le proviseur/principal/directeur des études, mais je n’ai pas eu connaissance de nombreux profs qui ne les signaient pas. Rappelons également qu’une note ne peut pas être baissée, même si le prof est mauvais.

Ne pas avoir eu connaissance de votre évaluation par l’évaluateur est donc le problème que vous soulevez. Je peux effectivement comprendre que cela vous embête, mais un directeur qui ne souhaite pas vous reprendre ne vous reprendra pas, même si vous contestez votre évaluation. Malheureusement, cela est lié à la précarité de votre statut, et peut-être à la matière que vous enseignez. Les profs de sciences et de maths sont plus courtisés car il y a une tension sur le marché du travail.

Vous avez parfaitement raison lorsque vous affirmez que le concours ne fait pas le professeur. Il présente cependant un double intérêt : limiter le clientèlisme, assurer un niveau de connaissance supérieur aux meilleurs des élèves.

Le domaine de l’enseignement subit une profonde mutation dans le monde, et la France résiste encore, mais pour peu de temps. Intéressez-vous à Singapour. Il ne m’apparaît donc pas judicieux de passer un concours d’enseignement en ce moment en raison de ces données (plus explicitement, la libéralisation de l’enseignement avec la suppression ou la réforme des concours), mais aussi en raison du nombre de postes ouverts.

Bon après-midi.

 


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