J’ai enfin terminé la lecture détaillée de tous les documents que vous m’avez soumis. Je me demande si vous les avez lus ; ainsi, l’article de Bellaciao parle de l’activisme des paramilitaires contre Chavez, et donc n’a strictement rien à voir avec l’article. Je note toutefois que dans les documents que vous m’avez fournis :
"En 1998 le président Pastrana avait renoué le dialogue avec l’opposition armée en accordant aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) une zone démilitarisée de 42 000 kilomètres carrés qui permettait la reprise denégociations. Cela a été nommé « le processus de paix ». Cette zone a été utilisée par les FARC comme un refuge pour les combattants, une cachette de kidnappés, et le centre de production et exportation de cocaïne. Les conversations n’aboutissaient à aucun résultat et le gouvernement a décidé de l’arrêter au début de 2002."
"Ils [les FARC] n’ont aucun respect pour la vie ou les droits de l’homme"
"Le gouvernement de Andrés Pastrana a échoué parce qu’il n’existait pas de volonté politique suffisante de la part des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) [...]
"Il est évident qu’en Colombie, la guérilla a commis des actes à l’encontre de la population civile, c’est indiscutable. Elle a commis des infractions très graves au droit international humanitaire. C’est tout le problème des prises d’otages, de certains massacres. La guérilla a aussi contribué au déplacement forcé de communautés."
"Il [Uribe] a fait voter le décret 128 en 2003 qui stipule que tout guérillero ou paramilitaire peut se présenter devant n’importe quel bataillon ou commissariat, avec ou sans son arme, pour se rendre et être réincorporé dans l’Etat. Dès lors, ils établissent une liste et on leur octroie une aide économique."