L’information est évidemment d’importance, même si comme souvent il faut relativiser.
Il est indéniable que depuis quelques années, la banquise arctique fond l’été de façon plus importante que prévu. La dislocation observée en cette fin d’été 2006 est due à des conditions météorologiques inhabituelles (tempêtes) qui sont venues se superposer à la fonte habituelle.
Les conséquences de cette fonte de la banquise arctique sont diverses :
Elle n’a pas d’effet sur le niveau de l’océan, la banquise arctique étant composée d’eau de mer (en vertu du principe d’Archimède, cette glace qui repose sur l’eau déplace un volume identique à son volume d’eau ; une fois fondue, cela revient quasiment au même). Cela est bien sûr complètement différent pour les glaciers antarctiques ou du Groenland composés d’eau douce qui reposent sur la terre ferme.
Elle a des conséquences écologiques à moyen terme pour l’ensemble de la faune arctique ; le problème des ours blancs est le plus visible mais il en va de même pour les autres espèces ; le résultat est que certaines espèces habituées à ces conditions extrêmes se voient petit à petit remplacées par d’autres venant de contrées plus méridionales.
Comme d’autres intervenants l’ont fait remarquer, la terre a connu des variations climatiques autrement plus importantes que celle à laquelle il semble que nous assistions, et même parfois de façon brutale. Nul doute que l’homme, comme de nombreuses espèces, s’adaptera s’il le faut, mais le problèmes est plutôt que se sont toujours les mêmes qui trinquent (ceux des pays pauvres...).
Il semblerait que nos principaux responsables politiques commencent à prendre la mesure du problème (en plus des verts, j’ai vu de vraies propositions concrètes venant de François Bayrou, et j’imagine que cela viendra aussi pour le PS ou l’UMP une fois leurs luttes internes terminées, quoique je sois un peu plus sceptique pour ces deux là)