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Commentaire de Dafrey

sur Le libéralisme : contre ou contre ?


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Dafrey (---.---.119.77) 22 septembre 2006 16:31

Relisez-moi : je n’admets pas que nous sommes dans une société libérale, comme vous tentez de me le faire dire. J’ai justement pris soin de dire « assez libérale ». Le contrôle de l’Etat, le « Plan », son encore hélas des piliers de notre société.

Pour ce qui est de vos exemples, on peut les reprendre un par un et avancer systématiquement un contre exemple tout aussi valable :

- la téléphonie : oui, les contrats sont similaires. Mais qui aujourd’hui reviendrait à l’époque du monopole d’Etat, et de l’arrogante incompétence, de France Telecom tout puissant ? Pas grand monde, sauf peut-être quelques Marxisto-Marxistes canal obtus, et encore... ils sont probablement devenus actionnaires entre temps smiley

- Le « choix d’être chomeur / SDF ou esclave ». On croît rêver. Là, vous ne faites que coller votre propre frustation sur la réalité. Non, le choix est aussi de créer une activité (être « sale patron », ou artisant, ou fleuriste), de travailler pour une boîte qui plaît, de développer une activité au sein d’une entreprise en profitant de ses moyens, d’étudier, de militer, etc... On sent derrière votre argument totalement creux la grande frustration de l’assistanat si cher aux gens de gauche : on veut tout, sauf le travail, mais quand on a pas de travail, on pleure et on trouve que la société est injuste. Bref, réveillez-vous.

- La liberté de « ne pas rouler, ne pas manger » : c’est un raisonnement par l’absurde, qui ne sert qu’à masquer l’absence d’argument. A cela, Chruchill avait une réponse qui n’a pris une ride : « Le vice du capitalisme est la répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme est l’égale répartition de la misère ». Pour les gauchistes, tant qu’il n’y aura pas « à coup sûr plus de pauvres, plus de misère, plus de famine » (et accessoirement plus de gens plus riche qu’eux), la société n’est pas bonne, et il ne faut donc rien faire. Sauf peut-être tenter de la saborder pour instaurer cette fameuse utopie dont personne ne veut.

Bref, donc, il y a des gens en France qui ne peuvent pas rouler ? Oui, comme partout ailleurs. Et comme tout le temps. Sauf qu’il y en a largement moins dans les sociétés qui ont fait le choix du libéralisme et du capitalisme, et que les pauvres de ces sociétés sont comparativement plus riches et vivent mieux qu’il y a 50 ans, ou que les mêmes dans des pays qui n’ont pas faits ces choix. Ca c’est la réalité. Le reste, c’est du verbiage, du slogan creux de gauchiste qui s’ennuit.


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