Et j’insiste, simplement pour préciser.
Ce que je veux dire dans le dernier paragraphe, et peut-être me suis-je mal exprimé, c’est que compte tenu de la situation sur le front énergétique, il vaut beaucoup mieux aborder de tels défis avec une population qui ne décroît pas à grande vitesse, parce que cela ne fait qu’ajouter aux problèmes, que je décris. On aura assez de problèmes comme ça ! Il faudra des bras et des cerveaux pas encore trop âgés en suffisance pour faire front et soutenir l’ensemble de la société dans ces circonstances difficiles. Croire qu’une diminution aussi rapide que possible est la meilleure solution de toute façon est simpliste et dangereux. D’où ma réflexion sur l’obscurantisme d’une certaine écologie (politique), qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez ... rassurez-vous je suis moi-même mandataire écologiste...
Et aussi : je ne suis aucunement partisan d’un contrôle de la natalité. La baisse de la natalité humaine (-50% ces 35 dernières années) est un processus intrinsèque. Il n’y a pas à être pour ou contre, il se passe, c’est tout. La grande différence avec d’autres séquences passées (Kondratiev), c’est qu’au cours de ce cycle-ci, nous avons changé de régime démographique, ce qui est sans précédent dans l’histoire. Et tout écologiste que je suis, je tiens à préserver ce nouveau régime, ne fut-ce que pour le rôle décent qu’il permet pour les femmes, par exemple, qui ne sont plus obligées de pondre 6 fois par vie pour faire pendant à une forte mortalité.
Bien à vous
Gugusse