Bonjour,
Je m’inquiète un peu à vrai dire de certaines tendances à l’égalitarisme en dépit de toute réflexion rationnelle. Je me suis opposé par exemple à la parité en matière politique, non pas tant par mon refus de voir des femmes s’engager dans cette voie (au contraire serais-je même tenté de dire mais chuuuuut !) mais par souci de ne pas faire reposer le choix des élu(e)s sur le seul critère d’appartenance sexuelle. En effet, par exemple comme lors des prochaines municipales, en quoi cela avance-t-il d’avoir 50% de femmes obligatoirement ? Pourquoi pas 60% si celles-ci sont plus compétentes ? Et, point très important et auquel je tiens, l’exercice du pouvoir impose sa marque, quelque soit le sexe ! Que l’on soit femme ne change que très peu la donne, et l’on a bien vu que les membres du beau sexe au pouvoir dans le monde et même en France ne sont pas exemptes de tares que les féministes imputaient un peu lestement et intégralement aux phallocrates...
De plus, la dérive est facilement imaginable : on peut décider demain par voie législative qu’il faudra 50% de médécins femmes et 50% d’ingénieurs agricoles : on va frôler le délire sur une base purement idéologique ! Sans omettre le fait que les minorités sexuelles, ethniques et religieuses vont s’engouffrer dans cette brêche (ce qui est déjà peu ou prou le cas). Or procéder ainsi c’est renier l’universalité de la République et opter pour un communautarisme qui va balkaniser notre société. Et ça, autant être clair, je m’y refuse.
Cordialement