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Commentaire de Roland Verhille

sur Le surendettement


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Roland Verhille Roland Verhille 10 mars 2008 11:59

Il y a mauvais usage du crédit bancaire autre que professionnel lorsqu’il finance des dépenses courantes, ou des activités spéculatives. Le crédit bancaire est sain lorqu’il consiste à étaler dans le temps une dépense importante telle que l’acquisition d’un bien coûteux (voiture automobile, équipement du logement, habitation, etc.). Encore faut-il que la dépense ainsi étalées soit à la mesure des revenus actuels, sans trop spéculer sur leur acrroissement. Le risque encouru par le prêteur est alors celui des accidents de la vie, dont certains tels que le décès prématuré sont couverts par assurance.

Hors ces acidents de la vie, le surendettement à grande échelle, ce qui semble devenir le cas, mine ces pratiques saines du crédit bancaire. Sans contester l’intervention de la loi afin d’assurer que l’emprunteur défaillant soit humainement traité, Il est douteux qu’une protection excessive de ceux qui empruntent avec légèreté soit favorable au bon fonctionnement de la société. C’est l’existence même du crédit bancaire qui est atteinte, comme l’est la location de locaux d’habitation du fait du déséquilibre des droits et devoirs entre bailleurs et locataires.

 Ceux qui empruntent avec légèreté ne devraient pas être trop accablés. Ils sont victimes de la défaillance du système de formation intitiale, et aussi des idées démagogiques répandues par trop de politiciens ; mais surtout des comportements des banques incapables d’assumer leurs fonctions normales, où les facultés de jugement de ceux qui consentent ou refusent les crédits devraient primer sur les "normes" bureaucratiques d’usines de distribution de crédit organisées pour un "travail à la chaine". 

Enfin, emprunteurs à la légère et banques dévoyées ne sont que le produit des interventions déplacées des Etats dans les activités économiques des gens, les politiciens dont les Etats sont devenus le cheval de Troie ne cessant de doper ces activités en distribuant les océans de liquidités que les banques distribuent sans discernement tellement cela est rémunérateur pour elles et sans grand risque.

C’est ainsi que le fonctionnement normal d’un société se trouve miné jusqu’à sa ruine complète, ce que l’histoire démontre depuis des millénaires.


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