Désolé mais je rejoins le commentaire au-dessus, ce graphique n’est pas clair, d’ailleurs il n’est pas expliqué... Vous nous dites seulement "regardez, c’est très clair".
J’ai beau me dire que la méthode Coué fonctionne peut-être avec certains, j’ai bien regardé ce graphique et je ne suis pas parvenu à le trouver clair. Je ne suis même pas parvenu à le comprendre, en fait.
Le minimum aurait été de faire preuve d’un peu de pédagogie à l’égard des lecteurs qui ne sont pas férus de ce genre de graphique bizarre avec une courbe qui monte, descend, part à gauche et à droite en s’emberlificotant d’une manière illisible.
Merci de bien vouloir nous l’expliquer...
Sinon le reste de l’article est très bien, même s’il ne me révèle rien de sensationnel, à part ce que je sais depuis longtemps (je suis au chomage depuis plus de 7 ans) : le chômage joue un rôle social...
Effectivement en premier lieu parce qu’il permet le chantage à l’emploi. Le chomeur et le sdf ont ceci en commun qu’ils font peur. A priori, personne n’a envie de se retrouver à ramer dans la rue, ou même chez soi, sans avoir rien à faire de sa vie.
Et pourtant ne pas travailler, ce n’est pas rien faire. Il y a des tas d’activités intéressantes, et parfois même plus constructives que de travailler à rendre la société plus productive et donc plus polluante et délétère pour la nature. Il y a souvent bien mieux à faire que de perdre sa vie à la gagner, comme de s’impliquer dans une association, écrire, réfléchir, se documenter et se cultiver. Autant de choses qu’on n’a pas tellement le temps de faire quand on bosses et qu’on s’esclavagise pour l’Etat ingrat. A fortiori quand on a en plus une famille, autre élément qui vous enchaine au travail...
Cela fait longtemps que je défends l’idée que le travail n’est pas tout et qu’il y a des tas d’autres moyens de s’accomplir. Le jour où cette idée aura fait son chemin, peut-être que les gens culpabiliseront moins de se trouver au chômage (le taux de suicide des chômeurs est élevé) et qu’on pourra réfléchir plus sereinement à une autre façon d’envisager la vie... La vie ce n’est pas le travail. Heureusement pour ceux qui ont un travail dégradant, déprimant, destructeur physiquement et moralement...
Et pour finir je répète que travailler, c’est bien souvent, bon gré mal gré, une façon d’alimenter le système productiviste, consumériste et destructeur de l’environnement. Alors ne pas travailler, est-ce si grave ? Je ne pense pas... Du moment qu’on a de quoi survivre, ce qui est un autre problème.