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Commentaire de Jacinto Lopera

sur Les Farc, Betancourt, le gouvernement colombien


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Jacinto Lopera 13 mars 2008 20:51

 

 

 Je n’ai jamais été un Uribista, je n’ai jamais voté par lui, mais aujourd’hui je dois lui dire, merci Monsieur le Président.
Merci, parce que Lundi je pourrais aller au travail, ici à Paris, tranquille, sûr que je n’aurais pas à supporter les phrases mesquines, les sourires, les blagues sur les problèmes de Violence dans mon Pays, la Colombie que tant amusent les Parisiens, qu’au fond les rassure de vivre dans une cage de cristal, Cage de cristal de l’égoïsme des pays riches, qui les efface de sa mémoire, surtout à la génération qui n’a pas connu la guerre ou celle née durant les années 60, après la Guerre de l’Algérie, son passé Violent, Répressif dans lequel ils ont vécu ou ont fait vivre les autres peuples, parce que nous ne pouvons pas oublier que ce qui ont fait les Pinochet au nom de la dictature en Amérique latine, l’ont fait les Français, les Européens au nom de la démocratie, de la civilisation dans les pays pauvres de l’Afrique.
Merci, parce que je ne devrais plus supporter les gifles « Cachetadas » que pendant des années j’ai reçu par les souffrances de mon pays et par le seul fait d’être Colombien, mais avec la conscience tranquille que je n’ai jamais donné une seule Gifle.
Comme doivent être tristes les pays producteurs d’armes, les Européens, « la France en Tête », les Russes et les Nord Américains, qui se frottaient déjà les mains avec la certitude de l’argent qu’ils allaient gagner avec la horrible guerre entre les pays Andins, comme ils doivent être tristes de toutes ces « negocios de la muerte », affaire de la mort évaporés avec la poigné de main entre Uribe, Correa, Chavez et Ortega, Merci messieurs les présidents.
Ils doivent pleurer avec larmes de crocodile, cet argent perdu, parce qu’ils, le premier monde, sont les spécialistes des guerres fratricides en Afrique et en Asie, sans oublier notre responsabilité.
Merci, parce que nous venons de leur donner une leçon de morale, aux pays du premier monde, aux sociétés européennes et Nord américaines qu’attendaient seulement l’éboulement violent de l’amitié latino-américaine pour se remplir les poches comme elles l’ont fait avec l’argent de la Drogue, sans éviter nos responsabilités.
Il y a un Siècle Victor Hugo Ecrivait :
« Il y avait dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s’appelait le Palais d’Eté… (…)Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d’Eté. L’un a pillé, l’autre l’a incendié. (…) L’un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l’autre a empli ses coffres et l’on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant… »Dévastation totale du Palais d’Été. « Nous Européens, nous sommes les civilisés et pour nous les Chinois sont les barbares. Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie.
Devant l’histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France. L’autre s’appellera l’Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m’en donner l’occasion : les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois les bandits, les peuples jamais »

 

 

 

Nunca es sido un Uribista, no vote por él, pero hoy tengo que decirle, gracias Senor Presidente.
Gracias, porque el lunes podre ir al trabajo, aqui en Paris, tranquilo, seguro que no tendre que soportar las frases mezquinas, las sonrisas, los chistes sobre los problemas de Violencia en mi Pais, Colombia, que tanto divierten a los parisinos, que los tranquiliza por vivir encerrados en la jaula de cristal, Jaula de cristal del egoismo de los paises ricos, que les borra de su memoria, sobre todo la generacion que no conocio la guerra o la nacida en los anos 60, despues de la Guerra de Argelia, su pasado Violento, Represivo en que vivieron o hicieron vivir a los otros pueblos, pues no podemos olvidar que lo que hicieron los Pinochet en nombre de la dictadura en America Latina, lo hicieron los franceses, los europeos en nombre de la democracia, de la civilizacion en los paises pobres de Africa.
Gracias, porque no tendre que soportar las cachetadas que durante anos he recibido por los sufrimientos de mi pais y por el solo hecho de ser Colombiano, pero con la conciencia tranquila de que yo nunca he dado una sola Bofetada.
Como deben estar de tristes los paises productores de armas, los Europeos, « la France en Tête », los Rusos y los Norte Americanos, que se deberian estar frotando las manos con la certeza del dinero que ganarian con la horrible guerra entre los paises Andinos, como deben de estar de tristes de todos estos negocios de la muerte esfumados con un apreton de mano entre Uribe, Correa, Chavez y Ortega, gracias senores presidentes.
Deben estar llorando con lagrima de cocodrilo, esa plata que se esfumo, pues ellos el primer mundo son los especialistas de las guerras fraticidas en Africa y Asia.
Gracias, porque les acabamos de dar una leccion de moral a los paises del primer mundo, a la sociedades europeas y norteamericanas que solo esperaban el derrumbe violento de la amistad Latinoamericana para llenarse los bolsillos como lo han hecho con la plata de la Droga, sin evitar nuestras reponsabilidades.
Hace un Siglo Victor Hugo ya escribia :
« …Habia, en una esquina del mundo, una maravilla de la Tierra ; esta maravilla se llamaba el Palacio de verano... (...)
Un dia dos bandidos entraron al Palacio de verano. Uno lo saqueo, el otro lo incendio. (...) Uno de los dos vencedores lleno sus bolsillos, viendolo, el otro lleno sus cofres y volvieron a Europa, cogidos de la mano, riendose… » Devastacion total del Palacio de Verano.« Nosotros Europeos, somos los civilizados y para nosotros los Chinos son los barbaros. He aqui lo que la civilizacion hizo a la barbarie.
Ante la historia, uno de los dos bandidos se llamara Francia. El otros se llamara Inglaterra. Pero protesto y le agradezco que me de la ocasion : los crimenes de los que dirigen no son la culpa de los dirigidos ; los gobiernos son algunas veces los bandidos, los pueblos jamas ».
Jacinto Lopera

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