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Commentaire de Internaute

sur Ecole primaire, zone de non-droit au cœur de l'Education nationale


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Internaute Internaute 14 mars 2008 17:00

Voilà ce qui arrive dans une société de bien-pensants.
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Tout le monde est déresponsabilisé et le pauvre homme qui essaye honnêtement de faire quelque-chose est immédiatement contraint par le système. Le résultat et que plus personne ne veut prendre la moindre initiative. Ce phénomène est général. Il vient de la politique de culpabilisation des masses et de sécurisation de tout. Le dernier exemple en est la condamnation d’un employeur pour avoir licencié un clandestin sous prétexte qu’il était clandestin. Le même aurait pû être aussi condamné pour avoir employé un clandestin. Autrement dit, quoiqu’il fasse il a tout faux et c’est comme cela pour des centaines de milliers de gens.
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De quoi parle-t-on comme issue au problème de cette école ? On parle de psy, d’inspecteur, de pompier, de travailleur social, de pédagogie alors qu’on en est saturé, comme s’il ne venait même pas à l’idée de l’instituteur de filer une bonne paire de claque au turbulent pour que tout rentre dans l’ordre. Bien sûr, dans la société pourrie par la bien-pensance dans laquelle nous nous sommes volontairement mis, un tel acte serait immédiatement condamné avec en plus une aggravation raciste si l’enfant était juif ou africain. Pourquoi donc un prof devrait-il demander l’aide ou la permission de sa hiérarchie pour faire régner la discipline ? Cela montre bien la perversité du système.
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Il n’y a aucune issue dans ces conditions. Tout initiative pour aller de l’avant est sévèrement réprimée. L’avenir des profs est de se faire poignarder et de sa faire traiter comme des merdes parce-que l’état d’esprit au plus haut niveau depuis 30 ans veut qu’il faille défendre à tout prix le déviant, l’insoumis, celui qui ne respecte rien et celui qui piétine les valeurs de notre société. Les journalistes et les juges sont toujours pleins de mansuétude pour ceux qui brûlent des autos, cassent le bien public et détruisent notre pays. Le pire est que même les profs ne veulent pas comprendre ce qui leur arrive et dispensent un enseignement qui les dévalorise aux yeux des élèves. Le papier de Villach est un exemple typique. La prof qui s’est faite poignardée n’a pas compris qu’elle a vécu la normalité d’un école congolaise. Tout ce qu’elle trouve à dire est qu’il y a un manque de communication, alors que le problème est la présence des africains dans les écoles françaises.
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Le mauvais exemple permanent présenté comme la norme à suivre diffuse dans toute la société quelque soit l’origine et le milieu social.
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Dans cette univers merdique où nous ont plongé les députés il ne reste plus que le replis sur soi, la recherche de la satisfaction immédiate et la course au pognon. Je plains la génération qui vient.
 


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