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Commentaire de Gazi BORAT

sur Quand l'antiracisme fait de la manipulation


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Gazi BORAT 14 mars 2008 18:04

@ Claude

Il est malheureusement exact que l’esclavage bénéficie parfois de certaines tolérances, et non du fait du "relativisme culturel" des "gaucho-angéliques" tant décriés sur ces types de fil.

Les cas ne sont pas anecdotiques en certains lieux privilégiés en France, comme la Côte d’Azur.

De riches saoudiens peuvent ainsi débarquer à l’aéroport de Nice, avec des personnes déclarées comme les accompagnant et dont nul ne se souciera plus après.

J’ai connu un de ces esclaves. Il s’agissait d’un Malien, homme simple qui avait fait la connaissance fortuite d’un riche saoudien lors de son pélerinage à La Mecque. Celui ci devant trouver "décoratif" un serviteur noir, le fit entrer à son service.

Il l’emmena avec lui sur la Côte d’Azur, et l’installa dans une villa qu’il possédait à Golfe Juan. Le serviteur restait là toute l’année, recvait de temps en temps un peu d’argent d’Arabie Seoudite, et maintenait la villa en état. Il n’avait pas ses papiers, qui étaient conservé par le saoudien, n’était évidemment couvert par aucub contrat de travail et sa rémunération n’avait jamais fait l’objet ni d’une discussion, ni ne reposait sur aucune base.

Il faisait partie des biens..

Son existence fut connue de la façon suivante : il s’occupait de la villa mais était analphabète. Un voisin, français retraité, s’était imposé comme intermédiaire "bénévole" auprès des artisans de la région parfois appelé pour la maintenance des lieux.

Il s’étonna un jour de travaux (plomberie notamment) qui étaient facturés par des artisans locaux mais n’étaient pas effectués.. Il se fit écrire une lettre à l’intention du saoudien par une relation qu’il s’était faite en fréquentant la mosquée locale où il dénonçait cet état de fait. Il en fit part au voisin..

Celui-ci s’adressa alors au commissariat d’Antibes et s’empressa de dénoncer le malien comme "clandestin". L’inspecteur qui s’occupa de l’affaire était un brave type qui fut outré par l’attitude du retraité délateur et lui déclara que c’est lui qu’il aurait du enfermer..

Cette histoire n’est ni démonstrative, ni représentative d’une réalité plutôt occultée, mais m’avait choquée par le statut qu’avait ce malien, qui faisait partie des meubles de la villa.. même si celui-ci ne faisait pas l’objet de mauvais traitements..

Je ne sais ce qu’il est advenu de lui..

gAZi bORAt


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