Re-voila mamie, en contrat d’avenir se terminant au 30 juin, rémunéré 784 €, pour l’accompagnement d’enfants handicapés ! (oui, c’est un peu long comme CV !)
Ma réaction à cet article sera brève : Je suis en maternelle et la violence est déjà présente.
Les jeunes "profs des écoles", formatés, parlent aux enfants de 3 ans comme ils parleraient à des lycéens.
L’I.A. leur met la pression (un enfant de 5 ans vise le CP, pas le BAC, puis, de toute façon, avec comme modèle des parents précaires ou au chômage, ou des bobos qui ne pensent qu’à bosser : Riches ou pauvres, ils n’ont pas envie de cet avenir là !).
Donc ces enfants n’entendent pas ce discours poussiéreux (mouche ton nez, dis merci et bonjour à la maîtresse), bref dès la première année, ils sont déjà dégoûtés : D’ou, en CM2 ras-le-bol déjà (vivement que j’aie 16 ans pour que l’école ne soit plus obligatoire !)
Et au milieu de tout ça, mon autiste, Daniel, tantôt riant, tantôt angoissé, est satisfait de ce milieu car il sait, quelque part, que ce n’est pas lui le plus "fou".
Et moi qui l’accompagne, je pense parfois qu’il est le seul à m’aider à comprendre la vraie folie des hommes.