La plupart des commentaires lus jusque là, à de rares exceptions près, stigmatisent le libéralisme en tant que modèle universel permettant toutes les perversités. Ils ont raison si on le conçoit comme un pur modèle économique concurrentiel, sans foi ni lois ni aucun garde-fou, du genre républicain USA. Mais ça, ce n’est plus du « libéralisme » c’est du tout et n’importe quoi sauf du libéralisme. Nos aristocrates de l’ancien régime se seraient parfaitement glissés dans la peau de nos modernes dirigeants politico-financiers sous ce libéralisme là.
Que veut donc dire ce mot, « Libéralisme » ? Selon le petit Robert : « Ensemble des doctrines qui tendent à garantir les libertés individuelles dans la société » Mais les libertés individuelles s’arrêtent là où commencent celles des autres ! Il faudrait voir à ne pas oublier la seconde partie de ce qu’on appelle la « liberté ». Droit et Devoirs vont toujours de pair.
Le seul libéralisme pur et dur qui se puisse concevoir et accepter serait donc celui d’un homme seul sur une île déserte !
Dès lors qu’on organise une société dans un esprit de développement harmonieux au niveau de la nation, et pas seulement quelques grandes compagnies industrielles florissantes dans un paysage délabré, le « libéralisme » prend soudain des demi-teintes étatiques. Et c’est très bien que les deux s’équilibrent. C’est à partir du moment où divers lobbies (financiers, médiatiques, politiques, ou au contraire syndicalistes, libertaires ou anarchistes) font pencher plus un plateau que l’autre qu’une société initialement libérale dérive vers un extrême, communo-socialiste ou supra-capitaliste, avec tous les excès qu’on voit de nos jours, y compris chez nous.
Et je me considère comme un libéral, mais pas à n’importe quel prix ! Je veux pouvoir regarder en face aussi bien mes enfants que ceux de mes voisins.
Ce libéralisme là ne doit pas être uniquement économique. Il doit être avant tout humaniste. Nous avons donné beaucoup trop d’importance depuis le siècle dernier au seul paramètre « économie » dans nos sociétés occidentales. Depuis quelques années, le paramètre « économie » s’est même transformé en paramètre « financier », et pas seulement sur le plan industriel et commercial. Nos médias aussi sont sous contrôle. Le libéralisme, le vrai (pas celui proposé par Bush / Sarko & C°) doit aussi trouver un équlibre social, écologique, durable, culturel, etc., qui doit encourager l’ESPRIT d’entreprise et de découverte des autres. Et pas pour leur imposer NOS standarts ! Et ceci, que ce soit vers nos concitoyens de l’intérieur ou vers les peuples extérieurs.
Il n’en reste pas moins que nous partons d’un état du monde gravement déséquilibré entre le Nord et le Sud ou l’Occident et l’Orient (sans parler de l’extrême-Orient). Et même à l’intérieur de notre belle Europe.
Pour faire face à la menace économique des pays sous-développés où la vie humaine a beaucoup moins de « valeur », il ne faut donc pas entrer en concurrence sur le seul critère économique. L’auteur de cet article a raison, il faut prendre en compte tous les autres paramètres qui entrent dans la composition d’un prix de vente, et accepter de payer à son juste prix la sueur du planteur de café de riz ou de coton.
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02/02 09:37 - loyc
ca c’est ta definition du liberalisme, mais c’est baucoup plus large que sa, (...)
30/09 11:17 - Vincent
Ce commentaire est tout a fait pertinent ! Le mot liberalisme n’existe quasiment pas en (...)
29/09 11:25 - iaury
29/09 11:25 - iaury
Ok il detient la vérité , allez dort bien cette conversation n’a jamais existé (...)
29/09 10:46 - Tom Tom
« »Reflechir« »serieusement« » ! manif CGT (qu’il veulent plus de thunes pour (...)
29/09 08:46 - www.jean-brice.fr
Non, je vois que vous n’avez rien compris et que vous ne voulez rien comprendre : (...)
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