Moi aussi, cette freeconomie me paraît aussi sexy que troublante. Toutefois, un concept comme Google m’était impensable il y a 10 ans. Et pourtant, ça marche à fond. Peut-être que la firme de Mountain View est précurseure de qque chose que nous n’appréhendons que trop partiellement, et qui sera appelée à se développer et se mulitplier plus nettement dans les deux ou trois décénnies à venir. Nous n’avons peut-être pas encore les paradigmes cognitifs nous permettant d’intégrer pleinement une telle donne.
D’où l’anedocte du piéton du début du XXème siècle contemplant les Ford T, loin de se douter des mutations socioéco et cognitives que ce moyen de transport engendrera.
Par ailleurs, contrairement à ce qu’on croit trop souvent, il y a de nombreuses méthodes permettant de rentabiliser la gratuité, exhaustivement listées dans la cinquième annexe ( Hubert Guillaud : La gratuité est-elle l’avenir de l’économie ?). Dans les pays anglo-saxons, ces méthodes sont largement et mieux exploitées que partout ailleurs. Par exemple, Google Apps Premium Edition est quotidiennement souscrite par plus de 2000 entreprises très majoritairement anglo-saxonnes.
Google Apps Premier Edition = un intégrateur bureautique online + offline dediée PME, payant pour 50 annuels, les docs générés sont d’ailleurs compatibles OpenOffice/MS-Office
Je sais que les Français seraient rétifs à ce type de solutions car plutôt à cheval sur l’approche fiabilité dans leur gestion informatique - j’insiste sur le terme "plutôt" - , tandis que les nord-américains, britanniques, australiens et sudafricains sont plutôt branchés confort (et ultra-compression des coûts).