Les lois classiques suffisent largement à controler les dérapages. Il suffit de les appliquer intelligement. La diffamation, l’insulte, l’atteinte à la vie privée sont attaquables par les lois normales, inutile de faire des procédures spéciales.
Du reste, vu le foisonnement du web , on constate que les dérapages sont au final peu nombreux. Les citoyens sont beaucoup plus responsables que les pouvoirs veulent le laisser entendre. Le fait que internet soit en général un média "écrit" amene aussi à éviter l’expression directe de discours incontrolés.
Si le pouvoir s’inquiète de cette liberté, c’est surtout parce que ça rogne son pouvoir à lui, pouvoir guère mis en cause par les médias traditionnels, non seulement complaisants, mais qui font la promotion d’un politiquement correct qui n’est que l’assertion des idées et préjugés voulus par les pouvoirs en place. Le web vient bousculer cela. Beaucoup de pouvoirs (politiques, financiers, militaires, scientifiques, etc) s’appuient sur la désinformation pour faire prospérer leurs intérêts. Le web vient contrecarrer ces pratiques. Forcément, ça dérange.
La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. (Mai 68)