Il ne faut pas se leurrer , nous avons un président, une majorité pour l’essentiel et une opposition en partie qui ne sont pas pour des lois protégeant la liberté sur le net.
Les propos, à plusieurs reprises, de Sarkozy sont assez clairs : La liberté sur le net est un énnemi ...
Il faut sortir d’un certain angélisme qui tendrait à croire que le net, rien que par sa seule existence, peut résister et triompher contre des tentatives de controle et de censure. ce n’est pas le cas.
Il faut bien voir que la rupture de monopole de la télé qui régnait depuis les années 60 (et permettait de choisir qui avait droit de s’exprimer et de quelle façon au travers de 3 ou 4 canaux essentiels) est mis en danger par le net.
Il y a une fureur de ceux qui avaient (et ont encore pour l’essentiel) monopoles de paroles, monopoles à l’injure et la désinformation tout autant que de rares fois à la culture, de ceux qui donnaient ordres aux premiers de se trouver tous nus ainsi face à la liberté, quelque chose qu’ils ne controlent pas.
La scène télévisuelle qui aimantait la vie culturelle et sociale de la plupart des personnes est en danger, ainsi que tous ceux qui y doivent renomée et appareil propagandiste zélé.
Ceux là voient le net comme quelque chose qu’il faut cogner et controler à tout prix, des procès que l’on n’ose pas faire aux journeaux, télés et radios, sont faits à des sites, des blogs, des plate-formes. Ils guettent les évenements pour faire monter des mayonnaises contre le net...
Notre angélisme vient justement de la force du net, sa diversité, son anarchisme ... et donc de la difficulté à faire face collectivement et methodiquement à des attaques globales contre la liberté de ce média.
C’est, si l’on veut, un combat de la modernité , le net, contre l’archaïsme et la pensée verticale (Sarko et ses sous-espèces de droite et de gauche).
On aurait tort de sous-estimer la férocité de ceux qui dirigent l’état.