Le Mugissant n’aime que les juifs morts, ou courbant l’échine à l’état de dhimmi sur leur terre ancestrale, ou bien à l’occasion drapé dans les oripeaux du bolchévisme comme les pauvres dévoyés qui, s’imaginant que cela allait les rendre plus libres, ont contribué à l’un des évenements les plus terribles du XXe siècle, la révolution russe.
Les juifs sont un peuple, peu importe le dosage ethnico-religieux ou culturel, et ils l’ont payé assez cher. Ou plutôt ils ont payé très cher le fait de ne pas avoir d’état. Ils ont droit à leur état point barre.
A partir de là on peu critiquer tant qu’on veut les méthodes, la politique, les brutalités, les inconsciences, les fautes, les erreurs, les crimes de cet Etat. Mais là où le bolchévique de l’hémisphère-sud donne la main à l’illuminé islamiste c’est dans le refus de l’existence-même de cet état. Ou alors il faudrait être cohérent et refuser tous les états, nés de découpages arbitraires, de guerres, de violences diverses au profit de la grande patrie des travailleurs ou de l’Oumma.
Mais ni Maugis, ni Paradisial (qu’il me pardonne de le citer alors qu’il n’est pas intervenu sur ce file) ne vont jusque là, et réservent leur refus au seul Israël.
Sous le camouflage de l’anti-sionisme se cache, encore et toujours, l’anti-judaïsme.