on peut faire beaucoup de parallèles entre aujourd’hui et les années 20-30. Par exemple la baisse des salaires demandée par le patronat, l’augmentation continue du chomage et du sous emploi (et donc le rapport de forcer avec les entreprises qui se retourne au détriment des travailleurs), le refus des entreprises de participer aux cotisations sociales, le poids de la Banque de France dans les politiques menées (aujourd’hui c’est la BCE). Ils n’ont pas fait sauter Blum (et d’autres ) pour rien. On ajoute à ça un bon degré d’affairisme (affaire Stavisky notamment), des relents anti parlementaires et l’ambiance est similaire.
Il y a aussi les médias qui étaient tenus par le patronat, comme- Le Temps, ancêtre du Monde interdit après la guerre pour collaborationnisme, ou Le Figaro (qui cesse de paraitre en 42, quand mm), où on pouvait lire, en plus des idées fascisantes, l’ensemble des arguments du patronat contre les progrès sociaux.
Et quand, début des années 30, le Front Populaire pointe son nez, on prépare un coup d’Etat fasciste avec les Ligues, financées aussi par le patronat. On n’en est pas là, je m’égare.
Mais les revendications sociales sont aussi fortes aujourd’hui, la propagande contre ces avancées sociales est également très forte, et il semble que la population n’ait pas plus son mot à dire au sujet des politiques économiques et sociales, toujours décidées entre 4 murs par des technocrates.